Que d’émotions vendredi à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) à l’homage national rendu à Pape Bouba Diop, décdé, dimanche dernier, à un âge très jeune, 42 ans. Et le Président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Maître Augustin Senghor, a aussi fait un témoignage éloquent sur le défunt ex footballeur .
Au nom de la Fédération sénégalaise de football, Me Senghor, qui n’a pas eu la chance de tenir à Pape Bouba Diop les propos qu’il voudrait lui tenir aujourd’hui, s’est adressé directement au défunt en ces termes.
Le Pape conquérant
« Pape Bouba, quand je ne serai plus Président de Fédération, sénégalaise de football, l’un des regrets qui pourrait m’animer, serait de ne t’avoir pas eu comme joueur en Equipe nationale. Parce que simplement tu es de la race des conquérants. Conquérant tu as été, tu es parti du Sénégal, ton Sénégal natal, tu nous reviens aujourd’hui en conquérant . Parce que tu as conquis le monde en 2002, le 31 mai et jours suivants en mettant le monde entier en ébullition et surtout en mettant toutes les puissances du football à genou.
Le Sénégal hissé à un niveau jamais égalé
Avec tes coéquipiers, vous avez hissé le Sénégal à un niveau jamais égalé, de visibilité, de prestige et de rayonnement. Vous avez surtout montré aux Sénégalais que le football n’est pas qu’un jeu, mais plutôt un levier puissant de promotion d’un pays quand ceux qui en sont les représentants se subliment en engagement, talent, virtuosité qui font les grades équipes, les grandes nations.
Pape Bouba incarne les symboles de la Nation
Pape Bouba, je ne te connais pas assez, je dirai que tu incarnais sur le terrain, à toi seul, les symboles de notre Nation. Pape Bouba, ta vaillance sur le terrain n’avait égale que ton humilité, ta sobriété voire ton effacement dans la vie de tous les jours. C’est la marque des grands hommes qui se subliment jusqu’à la mort quand la Nation l’exige et qui, une fois leur mission accomplie, s’abaisse de toute leur envergure au niveau commun des citoyens.
Ton étoile ne s’éteindra jamais, parce que tu as œuvré pour être un modèle des générations futures. Gaïndé tu as été toute ta vie, gaïndé tu demeures, gaïndé tu seras pour l’éternité. Menou nioula fay, yalla dina la fay ».
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