Paul Pogba, le milieu de terrain français, a été suspendu pour une durée de quatre ans à la suite d’un test antidopage positif à la testostérone réalisé en août dernier. Cette décision, révélée par plusieurs médias italiens, fait suite à la requête du parquet antidopage italien et soulève des interrogations sur l’avenir de la carrière du joueur.
Le tribunal antidopage italien a officialisé la sanction, qui correspond à la demande initiale du parquet antidopage, après la découverte de la testostérone dans les analyses du joueur. Cette affaire a débuté lorsque Pogba a été contrôlé positif après le match entre Udinese et la Juventus, bien qu’il n’ait pas participé à cette rencontre. Suite à ce contrôle, il a été suspendu à titre provisoire le 11 septembre, avant que les résultats d’une contre-expertise confirment la présence de métabolites de testostérone.
L’entourage de Paul Pogba a tenté d’expliquer ce résultat par la consommation d’un complément alimentaire prescrit par un médecin aux États-Unis, sans intention de violer les règles antidopage. Néanmoins, cette défense n’a pas suffi à éviter la lourde sanction.
La Juventus, club au sein duquel Pogba évoluait, pourrait être amenée à rompre le contrat du joueur, qui s’élève à 10 millions d’euros annuels, pour des raisons économiques. Depuis sa suspension provisoire, Pogba recevait le minimum syndical, conformément à l’article 5.5 de la convention collective, soit environ 2.000 euros par mois.
