Mass Seck interpelle TFM sur les conditions difficiles des employés dans l’ombre

Dans un message empreint d’émotion, Mass Seck s’adresse aux journalistes de TFM pour dénoncer la précarité des conditions de travail et les licenciements abusifs touchant de nombreux travailleurs des médias tels que l’imprimerie Impact et TFM. Il évoque des situations où les salaires ne sont pas payés, les contrats sont précaires et la protection syndicale est inexistante. Un appel est lancé pour une prise de conscience collective et une action en faveur de ces travailleurs de l’ombre, parmi lesquels figurent les techniciens, monteurs, maquilleuses et chauffeurs.

Mass Seck questionne directement : « À quand une plaidoirie pour vos collègues de l’ombre ? » Il met en lumière les nombreuses démissions survenues entre mai 2024 et mars 2025 à Gfm, souvent sous des méthodes qu’il juge « mafiauses ». Il mentionne notamment les manœuvres apparentes à l’imprimerie Impact où des salaires ont été retenus pour contraindre des employés à signer des documents de chômage technique.

À TFM, Mass Seck souligne que certains journalistes semblent ignorer ou tolérer les conditions dégradantes de leurs collègues moins visibles mais tout aussi essentiels, comme les cameramen ou techniciens. Il critique aussi le rôle de Bouba Ndour, qui a signé des lettres de licenciement pour trois maquilleuses, mettant en évidence des promesses non tenues et des contrats précaire illusoirement modifiés.

En conclusion, Mass Seck exhorte les journalistes à s’engager et à porter la voix de ceux qui, dans l’ombre, vivent des difficultés exacerbées par les arriérés de paiement. Il souligne la nécessité de plaidoiries publiques pour attirer l’attention sur ces questions, particulièrement de la part de ceux qui, à l’écran, ont une exposition qui pourrait être utilisée pour défendre ces causes. Le texte original a été mentionné par nos confrères de Kawtef, renforçant l’appel à une solidarité active pour ceux qui ne peuvent défendre seuls leur cause.