Pour acheminer l’aide humanitaire dans les zones sinistrées, la première étape consiste à dégager les routes. Au Maroc, et plus particulièrement dans les villages de l’Atlas, d’énormes rochers empêchent encore l’accès. Les secours qui parviennent sur place découvrent des communes quasiment rasées suite au séisme du 8 septembre dernier. C’est le cas notamment à Tigouga, un village où les survivants ont dû se résoudre à vivre à la belle étoile, sous des tentes de fortune.
Dans le village sinistré d’Ouirgane, l’aide humanitaire, bien que précieuse, est déchargée à la hâte. Elle se compose principalement de couvertures, de nourriture et d’eau, suffisamment pour permettre aux habitants de survivre quelques jours. Des bénévoles d’une association humanitaire marocaine se sont déplacés avec leur propre véhicule pour apporter leur aide. Cependant, la bonne volonté ne saurait suffire face à l’ampleur de la situation. Des dizaines de milliers de personnes attendent toujours une aide humanitaire d’urgence dans les montagnes de l’Atlas.
