Marième Pouye Hann Kouyaté : un engagement exemplaire pour les droits des femmes à Guinguinéo

Marième Pouye Hann Kouyaté, préfet de Guinguinéo, mène actuellement une bataille déterminée pour les droits des femmes, combattant notamment les inégalités sociales et la pauvreté féminine. Ayant obtenu un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en Droit territorial à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en 2015, elle a intégré l’Administration territoriale en janvier 2019. Initialement, elle a servi comme adjointe au préfet de Rufisque puis au gouverneur de Diourbel en 2020. En 2022, elle fut mutée à Kolda comme adjointe au gouverneur en charge du Développement puis des Affaires administratives, avant de devenir préfet de Guinguinéo.

Fervente défenseuse des droits féminins, Marième Pouye Hann Kouyaté a saisi l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, pour mobiliser associations et organisations féminines. Selon elle, les femmes sont « braves et travailleuses » il est donc crucial de favoriser un cadre de solidarité pour qu’elles puissent soutenir mutuellement leurs efforts et objectifs. Elle a déclaré sur le site de Sud Quotidien : « La mobilisation est une alternative pour mieux statuer sur les questions et droits des femmes. »

Le but de cette mobilisation est de permettre aux femmes d’exprimer leurs besoins et revendications pour créer un cahier de doléances unique et unanime. Cette démarche se veut également scientifique, afin d’aborder les défis sociaux, économiques et politiques affectant les femmes, tels que l’accès aux soins médicaux, à la terre, et à d’autres ressources essentielles.

Après une première initiative réussie à Kolda, Marième Pouye Hann Kouyaté a organisé une mobilisation similaire à Kaolack, avec des activités débutant le 7 mars et incluant la remise d’un mémorandum au gouverneur de la région. Ce document recense les difficultés rencontrées par les femmes et propose des pistes pour leur résolution, en lien avec l’agenda de transformation nationale « Sénégal Vision 2050 ». Ce sujet sera également discuté lors d’un panel à Kaolack.

Les activités s’accompagneront de consultations médicales gratuites et de dons de médicaments, avec en parallèle une visite de soutien aux femmes détenues de la Maison d’arrêt et de correction. Au-delà du 8 mars, les femmes à Kaolack prévoient de renforcer leur dynamique collective et poursuivront leurs actions pour accroître le potentiel humain féminin, comme le rapporte le site de Sud Quotidien.