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Mandat d'arrêt international au Sénégal : La défense de Madiambal Diagne dénonce une 'chasse à l'homme' et saisit Interpol

Le journaliste Madiambal Diagne, visé par un mandat d’arrêt international émis le 26 septembre 2025, a chargé son collectif d’avocats de saisir Interpol. La défense conteste la procédure judiciaire engagée au Sénégal, qu’elle qualifie d’instrumentalisation politique.

Selon nos informations, les faits ont débuté dans la nuit du 23 septembre 2025, lorsque M. Diagne a été intercepté à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) alors qu’il devait s’envoler pour Paris. Les autorités ont indiqué qu’il aurait ensuite quitté le territoire national de manière irrégulière, ce qui a conduit à l’émission du mandat d’arrêt trois jours plus tard.

Dans un communiqué repris par L’Observateur, le collectif de défense de Madiambal Diagne, de son épouse Mabintou Diaby et de leurs deux fils, Serigne Saliou et Mohamed, dénonce une « instrumentalisation politique caricaturale » de la justice. Les avocats, parmi lesquels Mes El Hadji Amadou Sall, Baboucar Cissé, Dior Diagne et le cabinet parisien William Bourdon & Associés, affirment que la procédure se base sur un rapport « unilatéral et non contradictoire » de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

Pour la défense, cette enquête « viole les principes élémentaires du procès équitable » et serait liée aux prises de position publiques du journaliste ainsi qu’à son ancienne proximité avec l’ex-président Macky Sall. « Madiambal Diagne a toujours assumé son franc-parler, quelles qu’en soient les conséquences », soutient le collectif.

Il a également été rapporté que l’épouse du journaliste et leurs deux fils ont été placés sous mandat de dépôt le 29 septembre, suite à une délégation judiciaire du doyen des juges d’instruction du Pôle judiciaire financier. La défense juge cette décision « précipitée » et « injustifiée », relevant que Serigne Saliou Diagne ne figurait pas dans le réquisitoire initial du parquet financier en date du 28 août 2025.

Les avocats considèrent que l’ensemble de ces mesures judiciaires constitue une « chasse à l’homme » ayant pour objectif de « faire tomber » leur client. Ils ont fait part de leur intention d’utiliser toutes les voies de droit disponibles pour contester la procédure, tant sur le plan national qu’international.

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