Le parti présidentiel semble être incontrôlable. Les sorties tous azimuts de certains de ces membres commencent à gêner sérieusement les responsables apéristes.
Le ministre de la jeunesse, de l’Emploi et de l’Education citoyenne estime, pour sa part, que ce problème n’est pas spécifique à l’Alliance pour la République, l’essentiel étant pour lui que l’intérêt général puisse prévaloir.
« Je ne veux pas particulariser les problèmes. Dans tous les partis, il y a des bisbilles. L’essentiel, c’est que l’intérêt général puisse prévaloir. Que les discussions aient lieu.
Maintenant, s’il y a des gens qui veulent jouer sur des positions d’influence, cela ne sert à rien. C’est méconnaître le président de la République que de croire qu’on peut le manipuler ou l’influencer, il a l’habitude de dire qu’il s’est engagé à réduire la pauvreté.
Ceux qui sont proches de lui savent que c’est cela sa véritable préoccupation. C’est pourquoi il est peiné souvent de voir que certaines personnes ne viennent le voir que pour demander des terrains ou des 4×4 alors que le destin du pays devrait être leur première préoccupation ». Aussi assène-t-il : « Dites-moi le parti qui gagne une élection présidentielle, des législatives et locales.
Dans notre parti, la légitimité se fait au combat, la présence sur le terrain et du niveau de représentativité au niveau local. On a une machine performante qui a fait ses preuves. Je pense humblement l’améliorer en évitant de l’atrophier dans des schémas pompeux sans efficacité. Je suis pour une approche pragmatique des problèmes ».