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Mame Birame Wathie plaide pour une réconciliation fondée sur la justice

Dans une publication lucide et engagée, le journaliste Mame Birame Wathie trace les lignes directrices d’un débat fondamental pour l’avenir du Sénégal : la réconciliation nationale. Pour lui, cette réconciliation est inévitable et indispensable, mais elle ne saurait être inconditionnelle. Elle doit s’appuyer sur un socle de justice, seule capable de distinguer les responsables aux « mains propres » de ceux que le passé rattrape.

« Il ne peut pas ne pas y avoir de réconciliation », écrit-il avec force, rappelant que le chef de l’État, garant de l’unité nationale, doit en faire une priorité. Mais il précise une condition essentielle : cette réconciliation ne peut s’appliquer à tous indistinctement. Ceux des anciens régimes qui ont failli ne peuvent être absous par un simple geste politique. Seule la justice, dans son indépendance, doit déterminer qui est éligible à cette main tendue.

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Dans ce contexte, Mame Birame Wathie salue l’attitude d’Ousmane Sonko, qui « affirme l’autorité du président Bassirou Diomaye Faye ». Il ne le dépeint pas seulement comme un chef de l’exécutif, mais comme un « père de la Nation », en rupture avec un passé qu’il qualifie sévèrement : « un véritable chef de gang » occupait auparavant la tête de l’État.

En se réaffirmant dans ses convictions, estime le journaliste, le président du PASTEF donne une leçon de cohérence : il rassure ses partisans, dérange ses adversaires et ancre la justice comme une ligne rouge infranchissable. Pour Mame Birame Wathie, cette posture n’est pas seulement politique : elle est symbolique, presque morale. Elle permet de refonder l’autorité de l’État sur des bases saines, loin de l’impunité qui a trop longtemps miné la confiance des citoyens.

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