Mamadou Dia : une figure centrale de l’histoire constitutionnelle du Sénégal
Le 14 décembre 1962 marque un tournant historique dans l’histoire politique sénégalaise avec le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement par 39 députés. Cependant, trois jours plus tard, lors du vote, le Président Mamadou Dia ordonne l’évacuation de l’Assemblée nationale par la Garde républicaine et la gendarmerie, entraînant l’arrestation de quatre députés. Notamment, le Lieutenant Ameth Fall, alors directeur de la gendarmerie, s’oppose à exécuter cet ordre sans réquisition. C’est donc le Commandant Tamsir Ba qui assume la responsabilité de faire appliquer l’ordre, correctement justifié par l’absence d’un formalisme requis pour activer cette force.
Cette situation, bien que tendue, trouve son dénouement lorsque les commandos, sous la houlette du Capitaine Pereira, libèrent les députés. Finalement, le Président du Conseil, Mamadou Dia, est arrêté par les parachutistes, mettant fin à une crise qui menaçait de plonger le pays dans le chaos. Comme l’indiquent nos confrères de Le Quotidien, cet épisode a mis en évidence des divisions au sein des forces militaires, qui ont toutefois choisi de soutenir le président de la République, conformément à la Constitution.
Ce retour sur l’histoire met en lumière le rôle crucial joué par Mamadou Dia dans la marche vers l’indépendance du Sénégal, marqué par la signature des accords de Paris le 4 avril 1960, une date qui reste ancrée comme symbole de l’indépendance nationale, et non celle du 20 août marquée par l’éclatement de la Fédération du Mali.
La révision constitutionnelle du 18 décembre 1962 pose les bases d’une nouvelle organisation politique en donnant au chef de l’État les pleins pouvoirs exécutifs, ce qui permet au Président Léopold Sédar Senghor de justifier le recours au référendum du 3 mars 1963. Cette réforme par une « loi constitutionnelle », bien qu’aux fondements controversés, relève d’une réponse rapide aux événements du précédent décembre.
Le recours au référendum et l’inscription du suffrage universel direct pour l’élection présidentielle en 1963 sont perçus comme une réponse aux bouleversements constitutionnels observés en France en octobre 1962. D’ailleurs, les similitudes de calendrier entre la France et le Sénégal suscitent des interrogations.
Dans l’affaire Dia, des accusations de haute trahison et d’autres charges conduisent à une condamnation sévère, assurant que la Haute cour de justice, présidée par un magistrat nommé par le Président, n’accorde pas de circonstances atténuantes. La révision des articles 64 et 65 de la Constitution en janvier 1963 sous-entend le biais politique derrière cette condamnation.
Ce récit, selon nos recherches sur le site Le Quotidien, évoque des considérations politiques complexes où la légitimité constitutionnelle était instrumentalisée pour atteindre un but précis, soit la neutralisation d’un adversaire politique essentiel.
l’homme qui n’a jamais trahi son peuple contrairement à ce pitoyable Senghor
Mamadou Dia,
Le vrai porteur des aspirations de liberte du Peuple, encrees dans nos valeurs, ancestrales, authentiques.
Le Senegal a perdu 60 ans a cause des exactions que Senghor le francais (certain diront portuguais) a agite envers vous et le Dr. Cheikh Anta Diop.
Heureusement le meme Peuple s’est reveiller de la somnolence des versets de Senghor pour ravivrer en SONKO/DIOMAYE les meme aspirations d’hier.
Vive les pratiotes !