Le préfet de Guédiawaye a porté, ce vendredi, la réplique au nouveau maire. Ahmed Aïdara qui l’accuse d’avoir fermé les yeux sur des violations de la loi lors de l’installation du bureau municipal de la ville. Chérif Blondin Ndiaye parle de comportement qui n’honore pas un édile.
C’est la réponse du berger à la bergère. La sortie de Chérif Blondin Ndiaye après celle d’Ahmed Aïdara , hier. « C’est regrettable de la part d’un maire de tenir ces propos. Nous avons assisté au vote du premier adjoint devant la presse« , a-t-il, d’emblée, déclaré sur Rfm.
Précisions sur les cas présumés de fraude
Au sujet des deux cas de « fraudes » dont le nouveau maire a fait part lors de son point de presse, jeudi, le préfet précise : « Premièrement, il n’a été nullement évoqué lors du Conseil, concernant les liens de parenté. Deuxièmement, pour le cas de la procuration, il y a une certaine Absatou Ba. Sur la procuration, en haut de page, c’est bien mentionné, Absatou Ba et elle a signé Absatou Ba. La pièce d’identité porte Absatou Ba. Quand il (Ndlr : Ahmed Aïdara) a évoqué ce cas-là, les gens ont vérifié. Heureusement pour nous, il y a une dame du nom de Mariam, mais son nom usuel, c’est Dieynaba. La procuration qu’elle a délivrée, c’est Dieynaba. Quand on a fait l’appel, on a vérifié et on lui a dit que non, le nom qui est sur la procuration et celui qui est sur la feuille d’émargement ne correspondent pas. Et on a dit que cette procuration ne peut pas faire foi puis on l’a classée. »
Désolation
Chérif Blondin Ndiaye d’ajouter que ce sont des propos qui n’honorent pas un maire et qui ne devraient pas être pas tenus, « d’autant plus que ces observations n’ont pas été portées devant le Conseil.«
Vote et décompte
Selon le préfet, le Conseil a voté dans les règles pour le premier adjoint. « Quand on a fait le dépouillement, Cheikh Sarr a obtenu 44 voix sur les 84. Le candidat de Yewwi a obtenu 40 voix. Par rapport à cette situation, on va prendre nos responsabilités à temps voulu« , a-t-il conclu.
Si vous dégager pas macky le pays va bruler un de ces quatre pour des problèmes d’ethniques
Ce Jeudi 17 Février est une journée noire pour l’histoire politique et administrative du Sénégal.
Aujourd’hui, à Guédiawaye, la démocratie a été torpillée par le nouveau maire Ahmed Aïdara. Elle a beaucoup souffert et l’indiscipline était à son paroxysme, à son niveau le plus élevé…
Aujourd’hui, l’administration a été blessée dans sa chair et dans son orgueil.
Depuis que le Sénégal existe, jamais un Préfet, représentant de l’État n’a jamais été aussi outragé par un Maire et ses compagnons mal éduqués et indisciplinés à l’extrême.
Aujourd’hui, et pour la première fois dans l’histoire de la décentralisation au Sénégal, un Conseiller de YEWI a osé, tel un singe, monter sur la table de réunion, debout au dessus du Préfet, pour proférer des insultes publiques ;
Aujourd’hui, un Maire nommé Ahmed Aïdara a osé insulter et outrager un Préfet qui est pourtant son autorité de tutelle et qui ne faisait que son travail ;
Aujourd’hui, un Maire nommé Ahmed Aïdara a osé, a cause de son ignorance extrême des textes et des limites de son pouvoir, faire expulser un Préfet de la salle ; C’est comme si un Ministre voulait faire expulser le Président de la République de la réunion du Conseil des Ministres !
Aujourd’hui, un Maire nommé Ahmed Aïdara a menacé de bastonner un DG (Modou Mamoune) qui est un Conseiller de la Ville de Guédiawaye nommé comme lui au suffrage universel.
Aujourd’hui, un Maire a osé lever la séance d’une réunion inachevée devant le Préfet et devant le Conseil de Ville sans l’aval de ces derniers qui étaient stupéfaits.
Aujourd’hui, un Maire nul et nullard a osé faire expulser de la salle un Conseiller de Ville nommé Aliou SALL élu comme lui au suffrage universel dans la liste des conseillers de la Ville de Guédiawaye.
Aujourd’hui, un Maire nommé Ahmed Aïdara et ses compagnons violents ont balancé sous le témoignage de la presse et des caméras des bouteilles d’eau sur des autorités de l’État et sur des conseillers de Ville ;
Aujourd’hui, un Maire nullard et ignorant nommé Ahmed Aïdara a refusé l’application de la loi et la libre expression de la démocratie ;
Aujourd’hui, un Maire nommé Ahmed Aïdara est allé dormir dans une salle de la mairie alors que le Préfet de Guédiawaye, l’ancien Maire de Guédiawaye, la presse et tout le conseil de Ville l’attendaient à la salle de délibération du conseil pour la reprise des séances pour l’élection des adjoints au Maire.
Et c’est à partir d’aujourd’hui que l’État doit revoir les profils des personnes susceptibles de briguer les suffrages des populations ; lesquelles devant être instruits, civilisées, correctes et d’une bonne moralité.