Le secrétaire général de l’Unsas s’est invité à la crise scolaire. Pour Mademba Seck, qui s’exprimait ce mardi lors d’un conseil présidentiel, le président de la République demeure l’ultime recours pour ramener les enseignants à retourner dans les classes.
« Je ne pense pas qu’on puisse faire l’économie de l’examen de la situation. La rue gronde, peut importe les problèmes d’imputabilité et responsabilités. La question scolaire nous interpelle. Je ne pense pas qu’on puisse valider un quelconque pacte alors que la rue gronde », soutient le syndicaliste sur Sud Fm.
D’après lui, « le Gouvernement a fait ce qu’il pouvait faire, le gouvernement a discuté en tant que partenaire. Pour moi, la mission du gouvernement est terminée. Il s’agit pour le président de la République de prendre à bras le corps cette question et d’apporter le nec plus ultra. Vous êtes le recours aujourd’hui. Et cette situation ne peut plus perdurer. Vous êtes le seul garant de la stabilité sociale, parce que vous avez les prérogatives institutionnelles, les moyens pécuniaires et vous devez avoir l’engagement politique de prendre à bras le corps cette question ».