Macky Sall à Touba : Le Khalife convoque l’establishment mouride

Le Chef de l’État Macky Sall sera l’hôte de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides ce mercredi 3 Juillet à Touba. A cet effet, le Khalife Général des Mourides a convoqué tous les talibes Mourides en particulier les Baye Fall ce Mercredi 3 Juillet à 15 heures;, à la résidence Cheikhoul Khadim de la ville sainte de Touba.

Selon Mor Daga Sylla, le Khalife a convié, peu avant l’arrivée du Président, à une rencontre toute la famille de Serigne Touba pour délivrer une importante déclaration concernant des mesures concrètes dans la ville sainte de Touba et la voie mouride, comme l’avait fait son vénéré père et Khalife, Serigne Abdoul Ahad Mbacké.

« Un document déjà signé par l’ensemble des Khalifes des grandes familles de Serigne Touba sera remis directement au Chef de l’État, comme l’avait fait à l’époque, le bâtisseur, père de Serigne Sidy Mbacké Ibn Serigne Abdou Lahad Mbacké. Les Baye Fall qui jouent un rôle important dans la ville sainte de Touba ont été convoqués les premiers pour un accueil de son hôte, mais aussi et surtout au respect scrupuleux des ndigeul contenus dans le document…« , poursuit-il dans une note parvenue à Senego.

Pour rappel, « Baye Lahat avait rédigé un document signé par ses frères pour leur interdire la ville. C’est par la suite qu’il a fait amené des chiens à Touba pour un toilettage. L’histoire se répète mais Wait and see… »

« Cette visite du Président, la première depuis les élections du 24 Février 2019, sera une occasion pour le chef de l’Etat de réitérer son allégeance au Khalife des mourides, mais aussi se recueillir au mausolée du fondateur du Mouridisme, Cheikhoul Khadim, avant un entretien avec le Khalife. Serigne Mountakha qui ne manquera pas, lors de cette audience, de formuler des prières pour un Sénégal uni, stable et prospère. Surtout dans un contexte marqué par des risques de tensions sur le pétrole et le gaz. Cette rencontre sera clôturée par des prières pour un bon déroulement de l’hivernage…« , conclut Mor Daga Sylla.