Les acteurs culturels de la région de Louga notamment ceux du mouvement rap ont bien accueilli l’initiative du Fonds de développement des cultures urbaines mis en place par leur ministère de tutelle pour favoriser la créativité.
‘’Depuis que nous évoluons dans le mouvement hip hop, une initiative vient pour encourager la créativité. Jusqu’ici nous ne comptions que sur nos maigres ressources’’, a dit Abdou Dieng Deep Brain, chargé de communication de Ndiambour Hip Hop une structure évoluant dans l’événementiel.
Intervenant à l’occasion de la présentation de ce fonds de 300 millions destinés aux cultures urbaines, Deep BrainI a invité ses pairs à s’organiser davantage pour profiter de cette opportunité et dérouler leurs activités appelant à une mutualisation des efforts afin d’en tirer le plus grand bénéfice au lieu.
Youssou Gueye, encadreur de jeunes rappeurs en provenance du département de Kébémer, a également bien salué l’initiative et promis de rendre compte fidèlement des avantages liés à sa mise en place à ses protégés.
La même attention a été affichée par Serigne Péne de la troupe théâtrale Kalome de Ndande pour qui ce fonds est une opportunité pour solliciter le financement d’une salle de spectacle, principale doléance de ses camarades.
Membre la délégation envoyée par le ministère de la Culture, Pindra Safouane, manager général de la structure Optimiste production est revenu largement sur les tenants de ce fonds qui sera attribué suivant des critères bien définis.<
Il cite notamment la nécessité pour les postulants d’exister au moins trois ans avant, de disposer d’un récépissé ou d’un ninea, en fait d’être reconnus légalement et de présenter des projets d’un montant de 500 à 5 millions pour la formation ou de 1,5 million à 15 millions pour la structuration.
Un échange entre acteurs et membres de la délégation a sanctionné cette rencontre dirigée par la directrice du centre culturel régional Aby Faye, point focal régional.
