Le Sénégal a adopté vendredi dernier le projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal à l’Assemblée nationale. Dans la foulée, en visite à Touba, le Pr Issa Sall, par ailleurs ministre conseiller auprès du président de la République, estime que le Sénégal est dans l’obligation de voter cette loi.

Obligation
« A la limite, le Sénégal est obligé de voter la loi parce que nous ne pouvons pas être autarcique. Nous sommes dans un village planétaire. Et si nous avons signé des conventions avec les autres pays, il va falloir que ces conventions soient ratifiées« , a-t-il déclaré.
Le vagabondage
Il ajoute : « Au départ, il fallait sanctionner la personne physique appelée terroriste, mais par la suite, la personne morale qui est derrière doit être sanctionnée aussi, qu’on appelle le blanchiment de capitaux ou le financement du terrorisme. C’est ça la quintessence de la loi« , a expliqué le Pr Issa Sall, candidat malheureux à l’élection présidentielle.