Le secrétaire d’État de l’Illinois, Alexi Giannoulias, a récemment pris une décision majeure concernant des plaques d’immatriculation personnalisées. Plusieurs de ces plaques, portant la mention « 7 octobre », ont été révoquées. Cette décision est survenue à la suite de plaintes alléguant que ces plaques rendaient hommage aux attaques du Hamas contre Israël l’année précédente.
Scott Burnham, le secrétaire adjoint d’État de l’Illinois, a précisé dans un communiqué : « Comme nous le savons, la signification et l’impact des mots, des surnoms, des acronymes et des dates peuvent changer avec le temps ». Il a ajouté que le bureau du secrétaire d’État avait été alerté d’une utilisation de la plaque « 7 octobre » qui pourrait être perçue comme un discours de haine ou des paroles provocantes.
Le cas d’une plaque en particulier a suscité une grande attention. Cette plaque portait la date « Oct 7 », accompagnée du drapeau palestinien et de la mention « FREE Palestine ». Le compte « StopAntisemitism » a largement diffusé cette plaque sur les réseaux sociaux, accusant le conducteur d’honorer les attaques du 7 octobre. Dans un post du 12 septembre 2024, le groupe a dénoncé les actions du conducteur, rappelant les atrocités commises ce jour-là en Israël.
La controverse a pris de l’ampleur lorsque Susana A. Mendoza, contrôleur de l’État de l’Illinois et membre du Parti démocrate, est intervenue. Elle a demandé à Alexi Giannoulias d’annuler cette plaque, si elle s’avérait réelle. Après la confirmation de l’annulation, Mendoza a remercié Giannoulias via X, qualifiant d' »horrifiant » le fait de célébrer de cette manière les attaques terroristes du 7 octobre, soulevant néanmoins des questions sur la liberté d’expression.
Sur le plan international, les répercussions de ces événements continuent de se faire sentir. Depuis le début du conflit le 7 octobre 2023, avec le soutien des États-Unis, Israël est accusé de commettre un génocide dans la Bande de Gaza. Plus de 139 000 victimes palestiniennes, majoritairement des femmes et enfants, et de nombreux disparus ont été dénombrés. Un contexte de destruction massive et de famine persiste, constituant une des pires catastrophes humanitaires selon plusieurs observateurs.
La communauté internationale assiste avec inquiétude à cette situation. Malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et les ordonnances de la Cour internationale de justice exigeant un cessez-le-feu et des mesures pour améliorer la situation humanitaire, Israël continue sa campagne militaire dans la région.