Licenciements massifs dans l’administration : une rupture nécessaire, mais à quel prix ?
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Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, le vent du changement souffle sur l’administration publique sénégalaise. Fidèles à leur engagement de rupture, les nouvelles autorités dénoncent le recrutement clientéliste qui a gangrené l’État durant des décennies. Conséquence : plusieurs licenciements ont été opérés dans des ministères, les sociétés nationales et d’autres structures publiques. Mais cette volonté d’assainissement ne nécessite-t-elle des mesures d’accompagnement au risque d’entrainer une crise sociale ?
Une réforme nécessaire
Il est indéniable que le recrutement basé sur le favoritisme a affaibli l’administration sénégalaise, favorisant l’incompétence et l’inefficacité au détriment du mérite. Rompre avec cette pratique constitue une avancée majeure pour asseoir une gouvernance plus juste et performante. En ce sens, le gouvernement actuel semble répondre aux attentes d’une partie de l’opinion publique qui réclamait une administration fondée sur la compétence et non sur l’appartenance politique.
L‘ombre du chômage
Cependant, la méthode interroge. Licencier massivement, sans filet de sécurité pour les agents concernés, risque d’aggraver la précarité et d’alimenter un malaise social. L’État ne peut pas se contenter d’évincer des travailleurs, aussi irrégulièrement recrutés soient-ils, sans leur proposer des alternatives viables. La question n’est pas seulement de corriger les erreurs du passé, mais aussi d’assurer une transition responsable.
Des solutions d’accompagnement
Plutôt que de laisser ces milliers de Sénégalais sans perspectives, l’État pourrait explorer plusieurs pistes :
- Reconversion et formation : mettre en place des programmes de formation pour permettre aux ex-agents de s’adapter à d’autres secteurs porteurs.
- Promotion de l’agriculture : offrir des opportunités dans l’agro-industrie avec des aides à l’installation et au financement.
- Redéploiement stratégique : réorienter certains ex-agents vers d’autres secteurs publics où des besoins existent.
- Accès privilégié au financement public : permettre aux ex-agents d’accéder plus facilement aux mécanismes de financement, notamment via des structures comme le FONGIP, afin de soutenir leurs projets entrepreneuriaux.
Une rupture à double tranchant
Si la volonté de réforme est louable, elle doit être accompagnée de mesures réalistes pour ne pas transformer une réforme administrative en crise sociale. L’administration a besoin d’être purgée des pratiques clientélistes, mais elle doit aussi garantir une gestion humaine et pragmatique des carrières. Faute de quoi, cette rupture, voulue comme un progrès, pourrait se retourner contre ses initiateurs et exacerber les tensions dans un pays où l’emploi reste un défi majeur.
Macky Sall et son gang ont recruté leurs sbires pour saboter l’alternance..Toutes ces personnes sans compétences ni profils on les met à la porte tout simplement pour alléger la masse salariale…Pas de complaisance
Licencier des gens sans diplôme qui ne méritent pas ces places ne veut pas dire créer le chômage. Au contraire des diplomés plus méritants seront recrutés à leur place
Militants de l’APR ou pas ce sont aussi des victimes de Macky Sall.
Le Sénégal ne peut être changé que si on se retrousse les manches ensemble.
C’est impardonnable de la part de Pastef de virer les partisans de Macky sous le prétexte que les recrutements étaient politiques.
Les passifs et les actifs vont de pair.
Article intéressant. Certainement mesures peuvent être drastiques, il faut accompagner ces Sénégalais qui ont perdu leur emploi
NIAR GNI NIO YAKH SÉNÉGAL
NIO DONE TALE DI TODJ DI MORTEL COMBAT KOU DÉE SA YAYE DIOURATE CONCERT DE CASSEROLES
PASTEFICHIENS PARTI VOYOUS BANDIT MAUDIT DRIGER PAR UN INCOMPÉTENT SUIVI PAR DES MOUTONS 🧠
Ce site senego est devenu un organe de propagande et de manipulation de pastef
Soyons plus constructifs que ça…
Bakhna