Licenciement collectif: Plus de 950 millions de FCfa d’indemnités pour les 162 Eléments français au Sénégal

Les Eléments français au Sénégal (Efs) accompagnent leurs employés sénégalais (162) dans le but de leur permettre de rebondir après le 1er juillet, date de leur licenciement collectif. Ainsi un Forum des métiers et des ateliers d’aide à la création d’entreprises seront organisés pour les soutenir mais aussi essayer de les reclasser. Une opération qui leur coûtera 1,5 million euros, soit 982 millions de FCFA.
Selon le général de brigade Yves Aunis, l’objectif est de reclasser le personnel dans les meilleures conditions possibles. Un Forum des métiers sera organisé le jeudi 6 mars de 09 à 14 h au quartier Geille à Ouakam.
«Notre objectif est de faire venir le maximum d’entreprises et aider nos personnels à se reclasser. Il est évident que nous ferons ce que prévoit le droit sénégalais pour leur licenciement, mais nous souhaitons aller au-delà dans ce plan social en faisant en sorte que nos salariés puissent avoir une nouvelle vie ailleurs», a expliqué le général de brigade dans les colonnes de Le Soleil parcouru par Senego. Il s’agit pour l’autorité militaire en charge du désengagement des Efs de «mettre le pied à l’étrier» aux 162 employés. La somme totale des indemnités va «tourner autour de 1,500 million euros, soit (982 millions de francs Cfa)» qui ne sont pas encore versés. Ces indemnités se déclinent en indemnités légales prévues par la loi conformément au droit du travail sénégalais et à la Convention collective qui régit ces employés et des indemnités complémentaires qui font l’objet de négociation.
Le général Aunis espère que les négociations prendront fin vers le 15 mars prochain et qu’elles seront paraphées par l’inspecteur du travail. En attendant cette échéance, il met en œuvre des initiatives pour faciliter la réinsertion de ses futurs ex-employés, en mobilisant ses cadres (officiers et sous-officiers) pour les aider dans la rédaction et la mise à jour de leur Cv. Il appelle toutes les entreprises évoluant dans les Btp, les infrastructures, la menuiserie, la plomberie, la sécurité, la prévention, le transport, la mécanique auto, l’administration, la comptabilité et l’informatique, les relations clients, le commerce…, à se rapprocher de ces travailleurs qu’il qualifie de «professionnels et d’authentiques patriotes Sénégalais». Aussi, demeure-t-il, «optimiste pour la réponse et la présence d’entreprises au forum des opportunités à offrir». Une autre idée est d’aller, avant la fin du mois de mars, à des «ateliers d’aide à la création d’entreprises dans un volet formation à proposer à l’ensemble des personnels». La décision de licencier les personnels civils sénégalais travaillant pour les Efs intervient à la suite de la décision du Président Bassirou Diomaye Faye d’acter leur départ avant la fin de l’année 2025.
Toubab yo nioye gor bilaye kham akh domou adama motakh je remercie le bon dieu me mavoir de voyager pour decouvrir le sens de lhumanité africain moytou rek sokhor naniou meune naniou fene
le » dg » du port et le « ministre » de l’energie vous qui avec une méchanceté sans pareille vous vous permettez de licencier des pères et mères de famille voilà une bonne leçon d’humanisme.