Liberia : Élections saluées par les observateurs internationaux malgré quelques réserves

Les élections présidentielles du Liberia qui se sont tenues ce mardi ont reçu un accueil largement positif de la part des différents groupes d’observateurs internationaux ayant suivi le processus. Un tel satisfecit n’est pas fréquent pour les scrutins organisés en Afrique ces dernières années. Cette fois-ci, les éloges ont été nombreux, venant tant des observateurs européens que des Africains.

Andreas Schieder, chef de la mission d’observation européenne, a exprimé sa satisfaction à l’égard de la Commission électorale. Il a relevé que le jour du vote s’est déroulé dans le calme et a été bien géré par la Commission électorale nationale (NEC) et son personnel à travers tout le pays. Ces propos ont été soutenus par les observateurs de la CEDEAO et de l’UA qui ont également félicité le gouvernement et la NEC.

Ils ont souligné le caractère pacifique du scrutin, l’enthousiasme et la forte participation des électeurs. Un électeur de Monrovia a témoigné de la sérénité du processus, malgré une forte participation qui a laissé certains électeurs en attente au-delà du temps imparti.

Le Président sortant, George Weah, figure parmi les 20 candidats en lice. Soit un vainqueur l’emporte par K.O. et il n’y aura plus de second tour, soit il y aura un second tour en novembre, au cas où aucun candidat ne s’imposerait au premier tour. Bien que les premiers résultats aient commencé à tomber depuis mercredi, il faudra attendre environ 15 jours pour avoir les résultats définitifs.

Cependant, la phase de dépouillement a été jugée moins positivement par les observateurs de l’UE, citant l’omission ou la mauvaise mise en œuvre de plusieurs étapes procédurales importantes destinées à garantir l’intégrité du décompte. Il est à noter que ces élections sont les premières à être organisées dans le pays sans la présence de la Mission des Nations Unies au Liberia (MINUL), une opération déployée depuis 2003 pour faire respecter l’accord de cessez-le-feu et la sécurité à la fin de la deuxième guerre civile qui a déchiré le pays, entre 1999 et 2003.

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