Dans le contexte économique actuel du Sénégal, la question de la rémunération des directeurs généraux (DG) et de l’équité salariale mérite une attention particulière. Alors que le pays navigue dans les eaux troubles de la dette et de la pauvreté, les salaires élevés des hauts fonctionnaires suscitent des interrogations légitimes sur la justice sociale et la gestion des finances publiques.
L’équité salariale, principe fondamental d’une rémunération juste et proportionnelle, doit être au cœur des politiques de l’État. Elle doit garantir que chaque travailleur, quel que soit son rang, reçoive un salaire correspondant à son apport sans discrimination ni favoritisme.
Cependant, lorsque des DG perçoivent des salaires mensuels de 5 millions ou plus, cela soulève des questions sur la rationalisation des dépenses publiques et l’impact de ces pratiques sur la création d’emplois.
En effet, chaque franc dépensé pour des salaires exorbitants est un franc qui pourrait être investi dans la création d’emplois, en particulier pour les jeunes, qui représentent une part significative de la population active mais sous-employée.
Réduire les salaires des hauts fonctionnaires pourrait donc être une étape vers la libération de ressources financières nécessaires pour stimuler l’économie et réduire le chômage.
Il faut distinguer les revenus des entrepreneurs, qui sont souvent le résultat de risques personnels et d’investissements, des salaires des fonctionnaires, qui sont financés par les contribuables. Cette distinction justifie la demande d’une plus grande transparence et responsabilité dans la fixation des salaires des DG.
L’équité salariale et la rationalisation des dépenses publiques ne sont pas seulement des questions de comptabilité, mais des impératifs éthiques qui reflètent les valeurs d’une société.
Les politiques salariales doivent être alignées avec les réalités économiques du Sénégal et les aspirations de sa population à une vie meilleure et plus juste.
(Par Papa Toumany DIEDHIOU,
Conseiller en emploi,
Spécialiste en communication et en développement régional et local)
Merci bcp mes félicitations mon frère dans pays où pas alcool pour les plaît ni paracétamol des DG qui coûte 5 à 7 millions plus le carburant les frais médicaux il faut révoir vive le Sénégal
Tras belle et pertinente contribution à tenir en compte.
Il faut supprimer les postes de PCA résidants qui ont été une innovation des libéraux pour leur Clientèle politique. A longueur d’année ils ne servent á rien. Ils sont utiles que 2 fois par an, á l’approbation des budgets et au remaniment. D’ailleurs certains n’ont aucune expertise.
Je suis d’accord avec Monsieur Diedhiou.
5 briques chaque mois plus sans compter d’autres avantages alors qu’au même moment certains sénégalais tirent le diable par la queue.
Les nouvelles autorités sont avisées et doivent revoir ce montant exorbitant pour payer un mois de salaire.
Analyse pertinente qui mérite d’être ajouté au projet qui sa la seul garantie de réussite.pour combler l’attente des Sénégalais d’une vie sociale , économique et morale.
Belle analyse. Un DG qui perçoit un salaire de 5 ou 15 millions ? Ils n’ont pas pitié des volontaires à l’émigration qui meurent dans les océans pour fuire le chômage