Le Sénégal face à des défis persistants malgré un nouveau leadership
Selon un article lu sur le site de Le Quotidien, malgré le départ de l’ex-président Macky Sall, les défis auxquels est confronté le Sénégal semblent encore bien présents. Le pays fonctionne aujourd’hui avec deux moteurs distincts. D’un côté, se trouve la nouvelle classe dirigeante, propulsée par une vision ambitieuse pour l’avenir, notamment avec le projet dénommé « Vision 2050 », soutenu par les ressources électriques issues du projet Gta. De l’autre côté, se trouve le peuple, qui continue de lutter au quotidien, semblant manœuvrer une machine moins efficace alimentée par un gasoil frelaté.
La dichotomie décrite est frappante : alors que les dirigeants avancent vers l’émergence économique, le peuple peine à voir les résultats tangibles, comme les baisses de prix espérées ou la disponibilité accrue des produits de première nécessité. Une certaine désillusion s’est installée parmi la population qui, tandis qu’elle continue d’attendre des solutions concrètes, observe les activités ferventes au sein du Port avec un certain espoir.
Dans ce contexte, l’article de Le Quotidien met en lumière une situation où le décalage entre aspirations politiques et réalités économiques semble persister, appelant ainsi à un examen plus approfondi des stratégies employées pour guider le Sénégal vers un avenir prospère et équitable pour tous.
Nul pays ne fonctionne avec deux seuls moteurs distincts, le peuple et la classe dirigeante. Les intervenants sont multiples. Cet article appelle des précisions et corrections. En économie libérale comme la nôtre et dans le monde, les choses ne changent pas par enchantement comme certains le pensent. Une économie repose sur des leviers en rapport avec les politiques monétaires du rôle des banques centrales, des politiques budgétaires, des politiques environnementales, conjoncturelles, structurelles, etc. Lorsque le budget est en déficit, l’endettement à des seuils critiques par rapport au PIB, le commerce extérieur en déséquilibre, les choses sont davantage difficiles et complexes. Les politiques structurelles s’inscrivent dans la longue durée. Aussi le Carré Magique de Nicolas Kaldor s’inscrit dans la longue durée inévitablement : croissance économique, plein emploi, l’absence d’inflation et l’équilibre des échanges extérieurs. C’est donc erroné de penser que les choses peuvent changer dans un aussi bref court terme après l’avènement d’un nouveau régime gouvernemental, quel qu’il soit, malgré toute la bonne volonté.