Le ratissage de la zone sud de la Casamance par l’armée continue

L’armée sénégalaise continue de ratisser la zone sud de la Casamance alors que l’enquête sur l’assassinat de 14 coupeurs de bois le 6 janvier dernier dans une forêt de la zone a mené à l’arrestation d’une nouvelle personne samedi. Arrestation réalisée dans la capitale régionale Ziguinchor, au lendemain d’accrochages entre des militaires et des bandes armées dans la zone de Bofa; des accrochages qui n’ont pas fait de victimes.
Selon un témoin, des coups de feu en provenance de la forêt près du village de Niaféna; à proximité de la frontière bissau-guinéenne; ont été entendus par les villageois jusqu’à la mi-journée samedi. L’armée affirme avoir un double objectif : traquer les responsables du massacre de 14 hommes, et libérer la zone de ses criminels en démantelant notamment leurs bases et refuges dans la forêt.

Ces opérations visent sans distinction les personnes impliquées dans la coupe illégale de bois ou le trafic de chanvre; et d’autres formes de banditisme. Des habitants de la zone affirment par exemple être victimes de bandes armées qui interceptent leurs récoltes et marchandises.

L’accrochage de vendredi n’est pas le premier depuis le début des opérations de ratissage lancées par l’armée après le massacre du 6 janvier. Des affrontements similaires ont eu lieu il y a six jours, ils avaient fait un mort côté bandes armées. Samedi, la gendarmerie en charge quant à elle de l’enquête sur la tuerie a procédé à une nouvelle arrestation dans la capitale régionale Ziguinchor. L’enquête se poursuit, précise la gendarmerie qui n’écarte pas d’éventuelles nouvelles arrestations.
Avec Rfi

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