» Le Projet est en marche, mais il ne suffit plus de regarder avec les yeux de l’ancien monde « , par ( PMC)

Le Projet est en marche, mais il ne suffit plus de regarder avec les yeux de l’ancien monde ”, la réponse de PMC à Mamadou Sy TounKara
“Parler de l’invisibilité du Projet de Pastef, c’est peut-être surtout révéler l’aveuglement volontaire de ceux qui refusent de sortir des lunettes usées du système déchu. Mamadou Sy Tounkara, dans sa tribune, dresse un tableau sombre, et parfois caricatural, de la première année de gouvernance de Pastef, oubliant peut-être que rompre avec des décennies de clientélisme, de pillage institutionnalisé et de promesses creuses ne se fait ni en deux mois ni par magie.
Le Projet, ce n’est pas une baguette. C’est une vision, un cap, une méthode de rupture. Ce que Sy Tounkara décrit comme « invisible » est peut-être simplement en cours de construction, dans le silence du labeur, loin du bruit des plateaux et des débats stériles. Les vrais tournants prennent du temps, surtout lorsqu’ils touchent à l’architecture même d’un État miné par les habitudes de rente.
Oui, il y a des tensions. Oui, des choix dérangent. Mais l’alternance n’a jamais été un long fleuve tranquille. La réconciliation nationale ne se décrète pas, elle se construit. Et elle ne peut se faire sans vérité ni justice. Faut-il taire les fautes passées pour espérer une paix fictive ? Le vrai dépassement ne vient pas de l’oubli, mais de la clarté.
Le régime de Pastef n’est pas exempt de critiques, mais celles-ci devraient être honnêtes et fondées sur une lecture rigoureuse des dynamiques en cours. Les concertations sur la Justice, les Transports ou l’Industrie sont déjà des actes politiques majeurs, là où l’ancien régime imposait sans discuter. La réforme structurelle n’est pas absente, elle est en maturation, elle avance, parfois loin des caméras, mais avec une boussole claire : souveraineté économique, transparence, et justice sociale.
Quant à la jeunesse, elle ne fuit pas uniquement par désespoir : elle fuit un monde que les anciens ont façonné sans elle. Le vrai défi de Pastef est là : réparer un pays abîmé, dans un contexte économique mondial tendu, sans vendre du rêve, mais en plantant des graines. Cela demande du temps, de la patience, et une exigence collective.
Plutôt que de mesurer l’action d’un gouvernement de rupture avec les standards d’un système usé, osons questionner nos propres attentes, nos propres responsabilités. Car peut-être que le Projet n’est pas invisible : peut-être que c’est nous qui n’avons pas encore appris à le voir.
Pape Mamadou Ciss
Régime bi khamouniou dara
Les Sénégalais commencent ENFIN à réaliser l’arnaque qu’est PASTEF avec à sa tête un escroc menteur et manipulateur violent.
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