D’emblée, l’agrégé de grammaire et de lettres classiques invite ses détracteurs à d’abord lire son livre avant de le critiquer. Parce que laissera-t-il entendre, beaucoup de personnes qui l’attaquent après la sortie de son ouvrage n’en ont lu aucune ligne. D’où la confusion qu’il semblait vouloir dissiper sur le plateau de l’émission animée par Mamadou Sy Tounkara.
Le Pr Oumar Sankaré a rappelé qu’au bout de recherches scientifiques, il en est arrivé à la conclusion que le Coran comporte de nombreuses similitudes avec certains textes grecs anciens. Il cite « khafi », sourate de la caverne, qui renvoie à « L’allégorie de la caverne » de Platon.
Certains passages de « Shongai », ou sourate des poètes, se retrouvent, selon le Pr Sankharé, dans la « République de Platon ». L’auteur de « Le Coran et la culture grecque » invite ceux qui doutent de sa parole d’aller faire la comparaison pour vérifier.
En outre, Oumar Sankharé s’est dit plus frappé durant ses recherches par les ressemblances entre des passages du Coran et certains du Dixième livre de la « République de Platon ». Il dit : « Dans ce Dixième livre, Platon parle du mythe d’Er. Er était un guerrier qui a ressuscité avant d’être enterré. Après sa résurrection, il parle du jugement dernier. D’après Er, ce jour-là, celui qui reçoit son livre de la main droite retourne près des siens très heureux, mais celui qui le reçoit par derrière regrettera ses actes et sera brûlé en enfer. »
Comme pour démentir ceux qui l’accusent d’avoir tenu des propos blasphématoires, il multiplie les exemples prouvant le contraire. En tant que professeur agrégé en grammaire, il a souligné dans son livre que « le Coran est riche en figures de style, par exemple l’énallage dans la sourate ‘’Fatiha’’ ». Qu’à « travers les procédés variés de la rhétorique grecque, le Coran présente un style inimitable qui participe des miracles de Dieu ».
A la plage 36 aussi, il célèbre Dieu : « Tous ces récits soulignent la toute puissance de la divinité, capable de faire mourir et de ressusciter les créatures ». Au début du livre, il considère le Coran comme « l’un des plus beaux chefs d’œuvres littéraires universels ».
Aussi, pose-t-il cette question : « Quelqu’un qui ne croit pas en Dieu peut-il écrire ça ? » avant de conclure à l’adresse de ses détracteurs : « Ils disent que j’ai insulté Dieu, alors qu’ils laissent donc Dieu me punir. »