Le Parc National du Niokolo-Koba : Une meilleure gouvernance pour pérenniser ses acquis
À Tambacounda, le conservateur du Parc national du Niokolo-Koba (PNNK), le lieutenant-colonel Paul Moïse Diédhiou, a souligné l’importance d’un renforcement de la gouvernance de cet écosystème unique. Lors d’un atelier organisé par la direction des Parcs nationaux (DPN) en collaboration avec des partenaires financiers, il a plaidé pour l’implication de tous les acteurs concernés par la gestion de ce patrimoine.
Ce rassemblement de deux jours avait pour but de mettre à jour le plan d’aménagement et de gestion (PAG) du parc. Selon le lieutenant-colonel Diédhiou, l’objectif principal de ce nouveau PAG est d’instaurer une compréhension commune des enjeux et de tracer une feuille de route précise pour l’avenir du PNNK.
Une des recommandations majeures de l’atelier concerne l’amélioration de la gouvernance. Diédhiou a indiqué que ce volet n’avait pas suffisamment été mis en avant auparavant. « Dans le prochain plan d’aménagement de gestion, nous souhaitons instaurer un mécanisme de gouvernance impliquant toutes les parties prenantes : les maires, les autorités administratives, les forces de défense et sécurité ainsi que les communautés locales », a-t-il expliqué.
Le conservateur a également insisté sur l’importance de préserver les acquis du parc, récemment retiré de la liste des patrimoines mondiaux de l’UNESCO en péril. « Sortir le parc de cette liste a été un grand effort, et il est crucial maintenant de consolider ces acquis tout en cherchant à les améliorer », a-t-il affirmé.
Le lieutenant-colonel Paul Moïse Diédhiou a souligné la richesse en biodiversité du Niokolo-Koba, notamment avec la présence notable de lions et de panthères. Il estime que l’écotourisme doit être renforcé par l’aménagement de nouveaux sites touristiques dans cette aire protégée, ce qui bénéficierait aux communautés locales.
Enfin, il a rappelé que promouvoir l’écotourisme est dans l’intérêt des populations locales : « en aménageant des sites, des mares, et en ouvrant davantage de points d’observation, nous pourrons attirer plus de touristes, ce qui profitera tant à l’État du Sénégal qu’aux communautés résidant à proximité du parc », a-t-il déclaré, comme rapporté par l’APS.
MON PÈRE ETAIT FORESTIER ET ETAIT MEME IMSPECTEUR DES EAUX ET FORETS DU TEMPS DE ABDOU OUMAR FALL ET FEU BOCAR SALL.
CE QUI M’ÉTONNE DANS CE CORP EST QUE TOUT LE MONDE EST COLONEL.
L’ETAT DU SÉNÉGAL DEVRAIT REVOIR COMMENT EST POSSIBLE