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Lansana Gagny Sakho: « Si Sarkozy passe ses premières (…), la place de Macky devrait être la Maison d’Arrêt et de Correction de Kédougou »

Quand la vérité surgit, le modèle vacille

La révélation d’une dette dissimulée sous l’administration de Macky Sall, saluée par la directrice générale du FMI comme un acte de courage des nouvelles autorités sénégalaises, impose une relecture critique du cycle politique qui s’achève.

Cette situation, loin d’être anodine, montre que la gouvernance de Macky Sall est loin d’être une référence. Elle interpelle sur les fondements mêmes de l’action publique, sur la culture de la reddition des comptes, et sur la mémoire que nous voulons transmettre.

Pendant plus d’une décennie, le pouvoir s’est présenté comme réformateur, modernisateur, bâtisseur. Mais les faits récents révèlent une autre réalité : celle d’une gestion budgétaire opaque, d’une dette volontairement sous-estimée, et d’un affaiblissement des mécanismes de contrôle.

Le FMI parle d’une « décision consciente » de dissimuler le stock réel de la dette. Ce n’est pas une erreur technique. C’est un choix politique.

Et ce choix n’a pas été neutre. Une grande partie de cet endettement, loin de servir exclusivement l’investissement public ou l’intérêt général, a été détournée pour enrichir des membres du régime en place. Ce constat, relayé par plusieurs analyses et enquêtes, jette une lumière crue sur les dérives d’un système où la proximité au pouvoir devient un levier d’accumulation privée. L’État, au lieu d’être un instrument de développement, s’est vu instrumentalisé pour des intérêts particuliers.

La stratégie de la dette contingente adossée à la garantie souveraine de l’Etat a été utilisée. Macky et certains de ses hauts fonctionnaires ont utilisé certaines entités du secteur parapublic comme véhicule. Ils ont volontairement ‘caché’ cette dette afin de ne pas alourdir artificiellement 𝒍𝒆 𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐 𝒅𝒆𝒕𝒕𝒆/𝑷𝑰𝑩. La dettes contingentes ne sont pas de simples anomalies comptables. Elles sont les symptômes d’un déficit de gouvernance, d’un affaiblissement du contrôle institutionnel, et d’une rupture dans le contrat de transparence entre l’État et ses citoyens.

Les nouvelles autorités doivent rapidement engager une refondation du pilotage financier du secteur parapublic, fondée sur la vérité des chiffres, la traçabilité des engagements, et la responsabilité des organes délibérants.

La leçon est claire : on ne bâtit pas une gouvernance de référence sur la dissimulation. On ne construit pas la souveraineté sur des chiffres maquillés. Et l’on ne transmet pas aux générations futures une culture de l’impunité.

L’Afrique ne peut bâtir sa souveraineté sur des fondations floues. Elle ne peut inspirer le monde en maquillant ses chiffres. Elle ne peut transmettre l’excellence en sanctuarisant l’opacité.

Le Sénégal et un pays de paradoxe, on marche pour demander la libération de voleurs de deniers publics, on reproche au nouveau régime d’avoir dit la vérité sur les chiffres de la dette. Comme si gouverner dans le mensonge et la tricherie était plus confortable, plus habile, plus « politique ». Ce renversement des valeurs est inquiétant. Il révèle à quel point l’habitude du faux peut anesthésier le sens du juste.

À ceux là il faut répondre par une conviction ferme : « on ne réforme pas dans le mensonge. On ne construit pas la confiance sur la tricherie ». Et l’avenir du Sénégal ne peut se bâtir que sur la lucidité, la transparence et le courage de dire. La vérité n’est pas une menace. Elle est un socle. Et c’est sur ce socle que doit se construire toute reconnaissance durable.

Gouverner, ce n’est pas séduire par le silence. Ce n’est pas protéger les apparences au détriment des principes. Gouverner, c’est assumer la vérité, même lorsqu’elle dérange. C’est inscrire chaque acte dans une mémoire collective qui ne peut être confisquée.

La gouvernance de Macky Sall ne doit pas être effacée. Elle doit être analysée, interrogée, et replacée dans une histoire plus vaste : celle d’un peuple en quête de vérité, de justice.

La démocratie tout comme la justice ne peuvent pas être des instruments à géométrie variable ni faire l’objet d’une ´africanisation’. Si Sarkozy passe ses premières dans la prison de la santé de Paris, la place de Macky Sall devrait être la Maison d’Arrêt et de Correction de Kédougou.

Dr Lansana Gagny Sakho *

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19 commentaires

  1. Le sénégalais est amnésique,pour rappel ce gars traitait Sonko d’aventurier sans expérience ni compétence. Sa haine viscérale en vers Macky remonte de son limogeage de l’ONAC , il ne peut toujours pas surmonter ce revers.


  2. Franchement ce mongol nous pompe l’aire et toi ta place est où avec les milliards que tu as détourné à ONAS. Franchement le ridicule ne tue pas cette personne doit raser les murs. Dégage d’ici plus mauvais que toi n’existe pas sur cette planète denga wara rousse di expliqué fi car tu comptable du bilan de Macky


  3. En voilà un ingrat, un malhonnête qui a participé a participé à toutes les prédation quand il était aux affaires sous Macky dont il chantait l’ouverture d’esprit, la compétence et la correction pour ne pas dire la politesse. Très sincèrement, ce type ne peut rien apporter au pastef et doit être purement et simplement viré de l’ APIX si vraiment l’on vise le changement.

    C’est pitoyable de voir LG Sakho souhaiter la prison à Macky Sall. Quelle honte, quel langue de reconnaissance, tout cela pensant plaire au prince. Ces transhumance ne méritent pas que la presse leur ouvre ces pages. Tok mouy dokh demeure encodé vivace et c’est dommage. Prendre la parole pour traîner dans la boue quelqu’un qui vous aura tout offert, relève d’un cynisme béant et absurde.


  4. POURQUOI CES FAUX PASTEFIENS FONT DES CONCOURS DE LA MECHANCETE ? ATTENTION LASSANA , LES GENS TE CONNAISSENT DEH , AU LIEU DE CLARIFIER L’ARGENT DES INONDATIONS , TU NOUS PARLES TES CONNERIES COUVERTES DE MECHANCETE ET DE CHERCHER A FAIRE PLAISIR TON CHEF QUE TU AS BIEN CRITIQUE DANS LE PASSE . SENEGAL KO DAFAL LOU BAKH MOU FAYLA LOU BONE … VOILA UN VRAI EXEMPLE .

    LE MUTISME D’HOMME D ETAT DE L APR NE SERT PLUS RIEN DEVANT DES GENS QUI ABUSENT DE MACKY SALL JOUR ET NUIT UNIQUEMENT POUR UNE PROMOTION OU GARDER LEUR POSTE .

    IL EST GRAND TEMPS QUE L APR SOIT PLUS FAROUCHE CONTRE LES DETRACTEURS DE MACKY SALL .

    VOUS LES APERISTES , IL EST GRAND TEMPS DE SORTIR QUE DE SE CACHER PAR PEUR , SOYEZ COURAGEUX DEVANT CES DETRACTEURS EN PERTE DE VITESSE .


  5. Comment ne pas mépriser ce genre de type. Eprouver de la haine pour quelqu’un simplement parce qu’il vous a viré pour incompétence, c’est en effet méprisable.


  6. Quelle haine exécrable contre Macky qui t’a pourtant donné des responsabilités

    Ce n’est pas toi qui dois décider du sort juridique de Macky


  7. Monsieur le haineux pour ta gouverne les faits pour lesquels sarkozy est emprisonné avaient eu lieu quand il était ministre de l’intérieur et candidat à la présidentielle qu’il gagnera contre chirac. Pour le reste yéné nékeu leu boramasiy fanane!!!


  8. Et toi su la loi et appliquer votre place c’est rebeuse pour affaire onas tout les problèmes des inondation c’est grace a vous et puis tu a des rapport concernant a vous bcp de milliards de détournement tu et plus mauvaise gestions que maky sall


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