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Asthme : La prévention et la prise en charge nécessitent une action d’envergure (Diouf Sarr)

Ce 25 novembre 2021, aux  centres Hospitaliers Fann, Albert Royer et Abass NDAO, le ministre  de la Santé et de l’Action sociale a présidé jeudi la cérémonie de lancement du projet Initiative Africa PUMUA.  Occasion pour Abdoulaye Diouf Sarr de rappeler que la prévention et la prise en charge de l’asthme nécessitent une action d’envergure.

Le projet «Initiative Africa PUMUA

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Le projet «Initiative Africa PUMUA» est destiné au renforcement de la prise en charge de l’asthme au Sénégal. Cette initiative est un programme innovant d’AstraZeneca visant à améliorer les soins de l’asthme en Afrique.

Au Sénégal, la prévalence de l’asthme est en nette augmentation, si l’on se réfère aux 3 000 cas de crise d’asthme reçus chaque année à l’hôpital d’enfants Albert Royer.

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L’asthme est un problème de santé publique

« L’asthme est un problème de santé publique qui sévit dans tous les pays quel que soit le niveau de développement, mais 80% des décès qui sont liés à cette pathologie surviennent dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires. C’est une maladie couteuse qui entraîne une charge économique et psychosociale pour le patient, sa famille et la société. », a déclaré d’emblée le ministre de la Santé.

 Prévention et prise en charge

Affirmant que  le Gouvernement a fait de la lutte contre les affections respiratoires chroniques, une priorité, et que le ministère de la Santé et de l’Action sociale poursuit ses efforts dans ce sens,  Abdoulaye Diouf Sarr de souligner que la prévention et la prise en charge de l’asthme nécessitent une action d’envergure pour atteindre l’objectif 3 de développement durable, lequel vise à réduire d’un tiers d’ici 2030 la charge de mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles.

Structures sanitaires ciblées

Selon lui, « cette lutte doit être multisectorielle avec la participation des services de l’Etat, des collectivités territoriales, de la société civile, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des patients eux-mêmes.

Dans cet ordre d’idées, il a magnifié le partenariat public-privé, « un élément très important pour gagner cette lutte ».

Ainsi, 27 structures sanitaires dont 19 dans le public et 08 dans le privé, dans les régions de Dakar, Kaolack, Thiès, Louga, St Louis, Diourbel et Ziguinchor, vont en bénéficier.