L’art traditionnel japonais du haïku résonne au-delà des frontières, et le Sénégal n’est pas en reste avec le rayonnement de son talent littéraire. Lors de la 36ème édition du Concours Haïku, tenue sous l’éclat du savoir nippon, des écrivains sénégalais et internationaux ont été honorés pour leur maîtrise de cette forme poétique exigeante.
S.E. Izawa Osamu, ambassadeur du Japon, a ouvert la cérémonie en saluant la participation massive au concours avec 394 œuvres, dont 21 venues d’horizons divers. Les jeunes écrivains sénégalais ont su se distinguer brillamment, à l’image de l’école Mariama Bâ et de Cheikh Anta, respectivement sur les deux premières marches du podium. Avec sa composition ‘Dans un tourbillon’, Mlle Fatoumata Cissé de l’école des filles de Gorée a séduit le jury, tout comme Mouhammadou Moustapha Mbodj et Mlle Mayo Anne, qui ont su habilement jouer avec la structure rigoureuse du haïku, celle des cinq-sept-cinq syllabes.
Malgré l’exigence de cette forme littéraire et les défis relevés, il reste un travail de sensibilisation sur les subtilités du haïku à accomplir, comme le souligne M. Alioune Diaw du jury. Des encouragements sont également allés à Adama Diédhiou et Séga Waly Diop pour leurs efforts poétiques. La dimension internationale du concours a été marquée par des lauréats de France, Belgique et Canada, soulignant l’universalité du haïku et ses valeurs culturelles décrites par le ministre de la Culture, Alioune Sow.