La pétition pour cette femme sénégalaise, accusant son mari de violence, rencontre un vrai succès en une demi-journée

La pétition pour cette femme sénégalaise, accusant son mari de violence, rencontre un vrai succès en une demi-journée

Depuis ce jour le 22 octobre 2024, une affaire de violence conjugale fait grand bruit sur les réseaux sociaux sénégalais, suite à la diffusion d’une lettre accablante rédigée par une jeune femme contre son mari. Cette plainte, largement partagée, a pris une nouvelle ampleur lorsqu’elle a été rendue publique par ses avocats. La victime y décrit en détail les coups et blessures qu’elle aurait subis, accompagnés d’un certificat médical mentionnant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours.

Cette révélation a également donné naissance à une pétition, lancée le jour même, qui a déjà recueilli plus de 20 000 signatures avec comme object visé 25 000 signataires. Celle-ci dénonce la violence faite aux femmes et appelle à une prise de conscience au Sénégal, où les victimes sont souvent réduites au silence, faute d’une médiatisation suffisante. Contrairement à l’Occident, où des mouvements comme #MeToo ont pris de l’ampleur, le Sénégal peine encore à mettre en lumière ces violences. Cette affaire pourrait donc jouer un rôle crucial dans la lutte contre les abus envers les femmes dans le pays et, plus largement, en Afrique.

Voici un aperçu des faits tels que décrits dans la plainte, sans révéler de données personnelles sensibles.

Dans cette lettre adressée au Procureur de la République, la plaignante, sous le pseudonyme Awa, relate une série d’actes de violence commis par son époux, Alioune Badara M. , avec qui elle s’est mariée en février 2024. Selon ses dires, le climat de violence a débuté peu après leur mariage et s’est aggravé la nuit du 15 au 16 avril 2024. Ce soir-là, une simple demande de lampe torche a dégénéré en une violente altercation lorsque la jeune femme a découvert des messages compromettants sur le téléphone de son mari. Interrogé sur son infidélité, ce dernier aurait réagi par des coups violents, frappant son épouse au visage, à la tête et à la bouche, malgré ses tentatives de se défendre.

La violence aurait perduré les jours suivants, notamment lorsque la victime a tenté de limiter les sorties de son mari en cachant les clés de la maison. Face à cette opposition, il l’aurait jetée au sol et frappée à plusieurs reprises, provoquant des saignements importants.

Après avoir tenté de fuir cette situation insoutenable, la victime raconte qu’elle s’est réfugiée dans une résidence à Matam, où son mari l’a retrouvée et l’a traînée de force dans une brousse voisine. C’est là que, malgré ses blessures, il aurait tenté de l’abandonner avant de la forcer à monter dans un véhicule en compagnie de son chauffeur et d’autres complices pour l’emmener à Dakar. Elle affirme avoir finalement réussi à échapper à cette tentative.

9 COMMENTAIRES
  • Cheikh Tourè

    Très souvent les violences physiques sont provoquées par des violences verbales. Il y a des femmes très impolies qui sortent de leur bouche des cartouches mortelles. Il est difficile de se contenir en ce moment

    • Boug Pakh

      Oui

    • Abdou

      La violence est l arme des faibles d esprit

  • Modou Ndiaye

    La violence ne peut en aucune facon etre tolerer dans une relation. Si ca ne marche pas il faut partir.

  • Babel

    Seul un pédé ose lever la main sur une femme.

  • HIPILE HOOLE

    Et où se trouve la justice ?
    Et enfoiré de mari n’est toujours pas arrêté et condamné à une peine ferme de prison
    Qui est procureur de cet ville (Matam) jusqu’à ce qu’il ne demande pas l’arrestation de cet imbécile

  • YES

    quel crime a-t-elle commis impunément pour mériter ce châtiment ?

  • Jambalo

    Il faut divorcer c,est tout simple

    • Diop

      Ce vaurien mérite une fessée

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