La Jeunesse, second souffle de la Francophonie

La seconde Conférence internationale des jeunes francophones qui s’ouvre ce 17 septembre à Genève, devant 300 jeunes, en est la preuve vivante : en Francophonie, les jeunes ont pris le pouvoir et Michaëlle Jean, l’actuelle Secrétaire générale de l’Organisation, a été leur principale alliée.

Elue en novembre 2014, lors du 15 ème Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements tenue à Dakar, l’ancienne Gouverneure générale du Canada n’avait pas le choix : le Sommet qui a fait d’elle la patronne de la Francophonie avait pour thématique « Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix et acteurs de développement ». Ce Sommet est aussi celui qui a adopté la « Stratégie jeunesse de la Francophonie ».

Participation aux rencontres internationales et aux instances de la Francophonie

De 2015 à ce jour, les jeunes francophones auront fait entendre leurs voix dans toutes les enceintes, notamment à l’occasion de la 2ème Université de la citoyenneté et de la bonne gouvernance organisée en août 2015 à Abidjan, mais aussi au moment du 3ème Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau, en Corée, en avril 2015, et encore lors de la Grande rencontre internationale des jeunes entrepreneurs francophones du monde organisé à Québec en avril 2017 autour de 600 jeunes du milieu des affaires, ou, plus récemment, lors du Forum de Dialogue avec les jeunes, organisé par le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le 30 mai 2018.

Dès l’année 2015, une campagne intitulée « J’ai à cœur ma planète» avait donné le ton en permettant à plus de 10 000 jeunes de s’exprimer sur les questions climatiques. Un « Appel des jeunes francophones pour un développement durable et solidaire » avait été adopté puis présenté en novembre de la même année à la Conférence des Parties sur le climat (COP 21) de Paris.

Mobilité

La mobilité citoyenne des jeunes est devenue un axe majeur de la « Stratégie jeunesse » de la Francophonie. Ainsi, de 2015 à 2018, 207 jeunes ont bénéficié du programme « Volontariat international en Francophonie ». Ressortissants de 30 Etats et gouvernements membres de l’OIF, ces jeunes ont accompli leurs missions dans 36 pays, pour le compte de structures publiques ou privées. Aussi, l’OIF s’est attachée à accompagner la création ou le développement de programmes nationaux de volontariat au Benin, au Cameroun, Gabon, à Madagascar, au Mali, au Tchad.

Entreprenariat

Un programme de « Promotion de l’emploi par l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes en Afrique sub-saharienne », doté d’un budget 10 millions d’euros, a été mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée, à Madagascar, au Mali, au Niger, en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo, au Sénégal et au Togo. Depuis son lancement, 20 500 jeunes et femmes porteurs de projets ou entrepreneurs qui ont été accompagnés.
Ces dernières années, l’OIF a mis en œuvre nombre d’initiatives qui concourent à susciter l’innovation et la création chez les jeunes francophones. Il est en ainsi du prix du Jeune entrepreneur francophone doté d’un montant de 10 000 euros. Ce prix soutient les initiatives entrepreneuriales des jeunes, propriétaires d’entreprises et donne de la visibilité à leurs projets et initiatives. Les deux premières éditions se sont tenues en 2017 et 2018.

Avec PressAfrik

2 COMMENTAIRES
  • Alibaba

    Aujourd’hui le francais au Senegal et meme en Afrique devrait etre dans les musees de l’histoire.
    La france vous ne pouvez obtenir le monopole jusqu’a la fin des temps.
    Je jure que malgre vos stratagemes, vous tomberez et l’Afrique se relevera et se vengera.
    Je

  • René Diagne

    Je suis persuadè que l Afrique se lèvera.c est un processus intelligent..
    Aujourdhui à mon avis la langue française est un mal necessaire.en exemple elle constitue une langue commune entre nous ethnies senegalaise d une part et entre des pays voisins d autre part.

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