La France critique la situation humanitaire à Gaza et défend sa position sur la reconnaissance de l’État palestinien
Le ministre français des Affaires étrangères a exprimé des préoccupations croissantes concernant la situation à Gaza lors d’une intervention à l’Assemblée nationale. Il a déclaré que la situation humanitaire sur place était devenue critique, affirmant clairement que « Gaza est affamée, Gaza est assoiffée, c’est une situation inhumaine et qui doit cesser. » Ces commentaires illustrent l’inquiétude grandissante face à l’aggravation de la crise humanitaire dans la région.
Jean-Noël Barrot a également critiqué le recours à la force militaire par le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu, notant que cette approche n’avait pas réussi jusqu’à présent à libérer les otages ni à désarmer le Hamas. Il a souligné l’importance d’un « cessez-le-feu » et d’une « entrée sans entrave de l’aide humanitaire » dans la bande de Gaza. De plus, il a réitéré l’appel à la libération de tous les otages.
En réponse aux menaces de « mesures unilatérales » émises par son homologue israélien Gideon Saar, à l’égard des pays envisageant de reconnaître l’État palestinien, Barrot a affirmé que « personne ne dictera sa position à la France. » Cette déclaration souligne la détermination de la France à progresser sur une voie qui favorise une paix durable pour toutes les parties impliquées.
Le ministre a également abordé les projets de la France en matière de politique étrangère concernant la reconnaissance de l’État palestinien. Avec de nombreux pays ayant déjà reconnu cet État, la France envisage de prendre des mesures similaires, comme l’a indiqué le président Emmanuel Macron. Ce dernier prévoit de coprésider, avec l’Arabie saoudite, une conférence internationale visant à relancer la solution des deux États au mois de juin prochain.
Concernant ces initiatives internationales, Jean-Noël Barrot a souligné l’ambition de la France de rassembler un large support en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien. L’objectif est de promouvoir des relations diplomatiques améliorées entre Israël et plusieurs pays arabo-musulmans. Cette information a été rapportée par Anadolu, illustrant l’engagement de la France envers la paix au Moyen-Orient.
