La France insiste sur l’importance de ne pas oublier la crise à Gaza, selon Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires Étrangères, qui s’est exprimé depuis Bruxelles. Il a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages détenus par le Hamas, et la facilitation de l’accès humanitaire dans la région.
Le ministre a précisé que le Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne se pencherait sur un rapport de la Haute-Représentante de l’Union. Ce document souligne qu’Israël aurait enfreint l’article 2 de son accord d’association avec l’Union européenne, particulièrement en ce qui concerne le respect des droits de l’Homme.
Il a ajouté que l’objectif est d’engager une discussion sur ces constats, et d’évaluer les conséquences à tirer lors du prochain conseil. « Nous restons déterminés à reconnaître l’État de Palestine », a affirmé Barrot, mentionnant que le processus devrait impliquer une démarche collective.
Dans le cadre de leurs efforts, la France et l’Arabie Saoudite préparent une conférence des Nations Unies, initialement programmée pour le 17 juin mais reportée pour des raisons de sécurité. Cette initiative souligne l’engagement continu de la France dans le processus de reconnaissance de la Palestine.
d’après un article consulté sur Anadolu, Emmanuel Macron avait souligné en avril qu’il considérait la reconnaissance de la Palestine comme une obligation envers les Palestiniens. Ce point de vue est partagé par 147 des 193 pays membres de l’ONU, incluant des reconnaissances récentes par la Norvège, l’Irlande et l’Espagne en 2024.