La F2S annonce une grève générale pour mars 2025

Hier, à l’occasion d’une conférence de presse, la Fédération des syndicats de la santé (F2S) a dévoilé son nouveau plan d’action revendicatif. Face au manque de dialogue constaté avec les autorités, la F2S a décidé d’une grève générale prévue les 13 et 14 mars 2025. Cette annonce intervient malgré l’absence de discussions avec le ministère de la Santé et d’autres instances gouvernementales.

Souleymane Joe Mané, le secrétaire général national du SYNTRAS, a exprimé son regret face à cette situation, soulignant l’absence d’interlocuteurs tels que le ministère de la Fonction publique, le ministère des Finances et le Premier ministre. Le plan d’action a été élaboré suite à une réunion préalable, suivie d’une conférence de presse au siège de la F2S. Déterminée à poursuivre son combat, la fédération a décidé de décentraliser ses actions en déplaçant un rassemblement prévu à Diourbel vers l’hôpital de Ndamatou à Touba, le 27 février.

Parmi les actions envisagées, la F2S compte aussi rencontrer les partenaires techniques et financiers pour les informer sur la situation actuelle du système sanitaire, comme l’a précisé Cheikh Seck, un des représentants de la fédération. Il a insisté sur le fait que ces rencontres ne visent pas à ternir l’image de l’État, mais à clarifier la réalité du terrain.

La F2S prévoit également d’engager un dialogue avec les organisations de la société civile, les familles religieuses, et les représentants diplomatiques. Au-delà de ces mesures, une marche nationale est prévue le 25 mars 2025.

Cheikh Seck, espérant l’autorisation de l’autorité administrative pour cette marche, a mis en garde contre toute interdiction injustifiée, rappelant que c’est la troisième fois qu’une telle demande est déposée mais non validée.

En outre, plusieurs points de divergence demeurent. Parmi eux, la généralisation des indemnités de logement, les retards de paiement des contractuels, le besoin d’équité et de justice dans le traitement des agents, ainsi que la régularisation du personnel des collectivités locales. Ces difficultés restent irrésolues, et le syndicat appelle à des actions concrètes, renseigne Sud Quotidien.