Depuis ce matin, on ne parle que de lui. « Lui », c’est le Prince Al-Walid Bin Talal Bin Abdelaziz Al Saoud dit Al-Walid (ou AlWaleed), prince saoudien qui s’intéresserait de près à l’OM selon le quotidien L’Equipe. Et qui est considéré comme l’homme d’affaires le plus influent du Moyen-Orient. Si Marseille a démenti l’info, ce personnage très bling-bling de 53 ans -qui pointe au 26e rang des fortunes mondiales- vaut le détour.
Riche et fier de l’être !
En temps normal, les personnalités les plus riches de la planète ne souhaitent pas commenter les montants estimés de leur fortune. Sauf le prince Al Walid (26e) qui, lorsqu’il découvre que le magazine Forbes sous-estime son trésor de guerre, décide de porter purement et simplement plainte contre la publication pour diffamation ! L’an passé, la publication américaine avait tablé sur 20 milliards de dollars, soit près de 10 de moins que ce que le prince prétend détenir. Une humiliation vis-à-vis des voisins du Golfe persique (Qatar, Emirats Arabes Unis, Bahreïn,…). Un crime de lèse-majesté qui valait bien un procès…
Un prince qui aime la France
Amoureux de la Côte d’Azur et des Alpes où il a ses habitudes, le prince Al-Walid a déjà investi en France. Depuis 1997, il est en effet propriétaire du prestigieux hôtel George V à Paris et possède des parts dans le Disneyland Resort de Marne-la-Vallée. Il devrait même d’ici peu prendre part à l’augmentation de capital de la société d’exploitation du parc Disneyland Paris. En 2006, il a également fait un don de 17 millions d’euros au département des Arts de l’Islam du Louvre.
Un homme d’affaires très influent
« Prince sans gaz » ou « prince sans pétrole », comme certains le surnomment, Al Walid présente la particularité de ne pas avoir assis sa fortune sur des réserves énergétiques et fossiles. Même s’il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche (c’est le petit-fils du roi Ibn Saoud, fondateur de l’Arabie saoudite), c’est un self-made man qui s’est construit après des études de gestion aux Etats-Unis et surtout, après avoir emprunté 15 000 dollars et hypothéqué une maison pour se lancer dans le business. Nommé à deux reprises par Forbes comme l’un des investisseurs les plus intelligents et créatifs au monde, le Saoudien –aujourd’hui à la tête de la Kingdom Holding Company- n’a pas son pareil pour miser sur des structures jugées instables et investir dans des secteurs économiquement à risques. Il est même considéré comme l’homme d’affaires le plus influent du Moyen-Orient.
Business sans frontières
Le Prince Al Walid est l’un des parfaits symboles de la mondialisation galopante. Né en Arabie Saoudite, donc, et reçut par les chefs d’Etat du monde entier avec les égards dus à son rang, il investit ou détient des parts dans des sociétés aussi bien américaines (Pepsi, Motorola, Apple, Twitter, Kodak, News Corp., CitiGroup,…) qu’asiatiques (la société chinoise d’e-commerce 360Buy Jingdong,…) ou européennes, ainsi que dans plus de 300 hôtels ou chaînes hôtelières à travers le monde (Four Seasons, George V à Paris, Savoy à Londres, Fairmont de San Francisco, Plaza à New York,…) et aussi certains poids lourds mondiaux de la presse (Fox News, Sky, Sunday Times,…). Par ailleurs, il a subventionné ou effectué depuis une trentaine d’années des dons auprès d’une soixantaine de pays (Zimbabwe, Afghanistan, Liban, Ghana, Kenya, Zambie, Maroc,…).
Le très grand luxe…même dans les airs !
Rien n’est trop grand ni délirant pour le prince. Non content de posséder un palais de 317 pièces, des dizaines de voitures de luxe (ses voitures sont toutes en double exemplaire !) et deux yachts (dont l’un de 80 mètres a été utilisé dans un des « James Bond »), Al-Walid a opté pour des moyens de transport aérien à la hauteur de sa puissance financière puisqu’il possède un Boeing 747, un Airbus A340 et un A380 ! Rien que ça ! Ce dernier porte d’ailleurs le surnom de « palais volant ». Tout un programme. Si on ignore précisément ce qui compose l’intérieur de son A380, son Boeing possède un ascenseur, un parking, cinq suites royales, des lits à baldaquins, un sauna, une salle de prière, une autre de conférence et enfin une dernière, de… concert !
Il se fait construire la plus grande tour du monde
Le prince Al-Walid est un musulman qualifié de « progressiste » qui peut donc s’afficher aussi bien en tenue occidentale qu’en costume traditionnel saoudien. Histoire de montrer clairement son positionnement et d’éviter tout amalgame avec les mouvements les plus radicaux, il a fait un don de 10 millions de dollars à la ville de New York après le 11 septembre 2001… refusé par le maire de l’époque, Rudolph Giuliani. Au printemps dernier, le prince Al-Walid a demandé au Ben Laden Group, entreprise de BTP fondée par le père d’Oussama Ben Laden (qui a été répudié par sa famille en 1994 en raison de ses prises de position contre la famille royale saoudienne), d’édifier pour ses beaux yeux à Djeddah, en Arabie saoudite, le plus grand gratte-ciel du monde (le Kingdom Tower), haut d’un kilomètre. Les travaux, estimés à 860 millions d’euros, ont débuté en avril au bord de la Mer Rouge.
RMC
c un faible,dieu n aime pas les autins
S il veut Marseille il peux bien l acheter et meme des club plus chaire que Marseille il a les moyens financière et il a beaucoup investi en France
@Ania t’as tout compris.quel discernment!Excellent
grandeur et demesure . … ce type ne sait pas quoi faire de son argent offrir 11 millions de dollars aux yankees alors qu’ils prennent tout les arabes pour des terroristes. complexé rek!
y’a des gens aussi riche que ça???
Pourquoi pas l’acheter margarita dégagée vous de Marseille. tu ne veux pas acheter des bon joueur pour Marseille laisse la place vraiment faut pas être ingrats la vérité ???