La Côte d’Ivoire, en accédant au 8ᵉ rang dans le dernier classement des pays africains attractifs pour l’investissement, nous offre une belle leçon d’espoir et d’ambition. Cette montée en puissance est le reflet d’une dynamique positive qui témoigne d’un engagement fort à créer un environnement favorable aux affaires. Plus qu’un simple chiffre, cette position souligne la confiance grandissante des investisseurs envers un pays qui a su relever de nombreux défis. Mais pendant que la Côte d’Ivoire avance, le Sénégal, traditionnellement perçu comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest, semble rester sur le bas-côté. Cette situation interpelle et mérite d’être examinée de près.
La Côte d’Ivoire ne doit pas sa réussite au hasard. Elle a mis en œuvre des réformes significatives qui favorisent l’investissement. Des infrastructures modernes aux politiques incitatives, le pays a su se repositionner sur l’échiquier régional. La rapidité de cette transformation est impressionnante et force l’admiration. Les dirigeants ivoiriens ont compris qu’il ne suffit pas d’avoir un potentiel, il faut également agir et s’adapter aux exigences d’un marché en constante évolution.
En comparaison, des pays comme les Seychelles et l’Égypte continuent de briller grâce à des secteurs clés tels que le tourisme et l’industrie, mais l’ascension fulgurante de la Côte d’Ivoire met en lumière une capacité d’innovation et de réactivité qui mérite d’être saluée.
Face à cette situation, le Sénégal doit se poser des questions pertinentes et essentielles. Pourquoi, malgré ses atouts indéniables, n’est-il pas parvenu à se faire une place dans ce classement ? La réponse pourrait résider dans une concurrence devenue plus féroce. Les pays voisins, qui autrefois se contentaient d’être des partenaires, se transforment en concurrents redoutables, mettant en œuvre des réformes audacieuses pour attirer les investissements. Le Sénégal, pourtant riche de ses ressources naturelles et de sa position géographique avantageuse, doit absolument réévaluer sa stratégie.
Il est impératif que le Sénégal réagisse rapidement. Cela nécessitera un examen approfondi de ses politiques économiques et de son environnement d’investissement. Accélérer les réformes structurelles est plus que urgente, mais il ne s’agit pas seulement de réformes bureaucratiques. Cela passe aussi par la création d’un climat d’affaires accueillant, où les entrepreneurs se sentent en sécurité et encouragés à développer leurs projets.
En outre, il est necessaire de travailler sur la perception que les investisseurs ont du pays. Le Sénégal doit projeter une image dynamique, prête à accueillir des projets ambitieux et à soutenir l’innovation.
Le défi qui se présente aujourd’hui est de taille, mais il n’est pas insurmontable. Le Sénégal possède toutes les ressources nécessaires pour redevenir un leader dans la région. Sa jeunesse dynamique, son riche patrimoine culturel et sa tradition d’ouverture font du pays un terreau fertile pour le développement économique. L’instrumentalisation de ces atouts doit être au cœur de toute stratégie visant à attirer les investissements.
la Côte d’Ivoire s’affirme comme un leader émergent en Afrique, mais l’absence du Sénégal dans ce classement met en lumière l’urgence d’une action concertée. Le pays doit redoubler d’efforts pour améliorer son attractivité et se repositionner sur la scène régionale.
Avec son potentiel indéniable, le Sénégal a toutes les chances de retrouver sa place parmi les pays les plus prisés par les investisseurs. Cela nécessite une volonté politique forte, des réformes audacieuses et un engagement collectif à bâtir un avenir prospère. Le temps d’agir est maintenant.
Papa Toumany Diedhiou, spécialiste en communication et transformation digitale
Bravo Monsieur DIEDHIOU
Si la cote d’ivoire a surpassé le Sénégal c’est du a la mauvaise action de Macky Sall ce voleur sans vergogne qui n’a jamais aimé le Sénégal.un retard de 12 ans du pouvoir du régime de Macky Sall ne peut que régresser le pays.vous avez bien analysé la situation seulement il fallait pointer du doigt là où se trouve le mal. Même les plus idiots savent que les problèmes actuels du Sénégal ont comme auteur MACKY SALL
Excellente analyse! Très pertinent. Bonne continuation
Un très bel article
En tout cas sous ce regime de merde, le Sénégal ne pourra avancer économiquement. Nous allons perdre déjà cinq ans à régresser après la fin de leur premier mandat. Déjà, la Guinée Conakry est devant nous sur le plan de la PIB, ce qui est un symbole remarquable du retard que ce pays est en train de prendre. Cette démocratie accompagnée de cette stabilité ne profite guère à l’essor économique de ce pays. Pendant ce temps les pays comme le Cote d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Rwanda pour ne citer qu’eux sont assurés d’un avenir promoteur.
Avez-vous suivi l’intervention de Mr Gemayel sur RFI à propos de la dette cachée ? Vous vous projetez sur les prochaines 05 années en oubliant (?? ??) les années 2012 à 2024. Franchement !! !!
Devant Dieu le tout puissant, ces kuluna et leur leader MACKY SALL devraient rendrez ompte au peuple sénégalais.surtout les suivistes comme Baqir qui ne s’intéresse que de vivre sur l’usure tirée de la sueur des Sénégalais.