La conférence de Kaolack 2025 : un appel à la paix en Afrique de l’Ouest
Le 8 novembre prochain, la ville sénégalaise de Kaolack accueillera la conférence internationale sur la « Paix et la Stabilité » dans le monde, avec un accent particulier sur la résolution des crises au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cet événement religieux, maintenant dans sa septième édition, s’inscrit dans un contexte marqué par des tensions dues à la sortie des pays membres de l’Alliance des États du Sahel de l’organisation régionale. Les informations nous proviennent de l’article publié par nos confrères de Sud Quotidien.
Lors d’une conférence de presse tenue le mercredi 5 février 2025, le Comité de pilotage a détaillé son ambition de contribuer au retour de la stabilité à travers des valeurs islamiques, notamment en s’appuyant sur l’influence diplomatique de la « Faydha Tidjaniya », très active au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Les enseignements du Cheikh Al Islam Baye Niasse, figure de référence pour des millions de fidèles, sont au cœur de cette démarche.
Mouhamadoul Mahi Cissé et Mouhamed Khoureychi Niasse, respectivement porte-parole de Médina Baye et secrétaire de l’Union parlementaire des États membres de la Coopération islamique, animeront les discussions avec la présence du Khalife général de Médina Baye. Celui-ci est également président de l’Union islamique Africaine. Des personnalités africaines et sous-régionales seront présentes, comme le précise l’article de Sud Quotidien.
Le Comité rappelle que Baye Niasse avait par le passé réussi à rapprocher divers groupes, notamment entre les Haoussas et les Yorubas au Nigeria après l’indépendance. Après plusieurs années de report, la conférence aura enfin lieu, accueillant des délégations du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Tchad. Ces invités participeront également à l’ouverture d’un complexe islamique multifonctionnel à Keur Baka, conçu pour soutenir les enfants orphelins et défavorisés qui y apprendront à cultiver les terres au lieu de mendier.
