Publicité

Justice - Ismaïla Madior Fall à Jeune Afrique ;" Même des membres du parti au pouvoir ont été condamnés

Le ministre de la justice balaie d’un revers de la main  les accusations, d’une justice focalisée sur les opposants. Il a, ainsi fait de grosses révélations dans les colonnes de Jeune Afrique (Ja), arguant que des  membres du parti au pouvoir  épinglés, par des organes de contrôle ont été condamnés et sont en train de rembourser les sommes en cause.

« Au Sénégal, on ne critique la justice que lorsqu’elle vise des candidats à la présidentielle. Il n’y a pas eu beaucoup d’affaires concernant des opposants, mais c’est de celles-là qu’on parle le plus. Il y a malheureusement beaucoup de cas de détentions abusives dans les prisons sénégalaises : certains détenus attendent parfois, quatre ou cinq ans avant d’être jugés. Or personne ne parle d’eux.Quant aux opposants arrêtés dans le cadre de manifestations interdites, il faut savoir qu’il y a des itinéraires définis par les autorités compétentes pour, que la liberté de ceux qui défilent ne compromette pas celle des autres citoyens. S’ils ne les respectent pas, ils font face à la loi mais sont libérés le soir même », a-t-il déclaré.

Publicité

Avant de révéler, que sans citer des noms que : « même des membres du parti au pouvoir ont aussi été condamnés, et d’autres épinglés par la Cour des comptes. Ils remboursent aujourd’hui les sommes en cause. Personne ne parle d’eux, car ils ne sont pas candidats à la présidentielle ». Une déclaration qui a surpris plus d’un.

 

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

3 commentaires

  1. justin

    Il est hasardeux et même imprudent dans ce Sénégal de nos jours, de dire qui sont intellectuels ou politiques, pour définir leurs statuts respectifs au sein de la société ; surtout avec cette pléthore de partis, coalitions et autres. Le constat est bien là. Les joutes futures risquent d’être difficiles à organiser si des mesures énergiques, urgentes et pérennes ne sont prises dans un consensus irréprochable au sein des instances adaptées. Ceux qui s’identifient de la société civile se meuvent dans une nébuleuse qu’il faut également éclairer à la face du citoyen lambda.

    Il est constaté de jour en jour qu’ils jouent de moins en moins, le rôle attendu d’eux ; surtout dans l’éducation civique et la promotion d’une citoyenneté. Ils semblent même faire mains et pieds pour revendiquer auprès de la société politique, leur statut et rang ; s’ils ne sont même tentés de se substituer à elle. C’est l’heure du ressaisissement de tout le monde, sans exclusion aucune pour la construction d’un pays prospère et émergent, dans tous les domaines d’activités. Vive le Sénégal


  2. abdou diambar

    tu m’as donné des cours dans les amphis de la fac droit.

    mais vraiment tu n’as cas se taire tu n’es plus apte à donner des cours.

    certains de tes anciens étudiants te démentent d’autres sont en train de vérifier si vraiment tu enseignais la même chose que tes collègues de la même matière.

    mounato wax li gnou deug si waloum droit


Laisser un commentaire