Julian Assange autorisé à contester son extradition aux États-Unis par la justice britannique

La justice britannique a ouvert la voie à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, pour contester son extradition vers les États-Unis. Mardi, la Haute Cour de Londres a annoncé que les autorités américaines doivent, dans un délai de trois semaines, fournir des garanties affirmant que l’Australien bénéficierait de la protection du premier amendement et ne serait pas soumis à la peine capitale. Faute de quoi, Assange pourra contester la décision d’extradition de juin 2022.

Une audience est prévue le 20 mai pour évaluer les assurances des États-Unis et déterminer si Assange aura droit à un recours au Royaume-Uni. Pendant ce temps, ses partisans envisagent de saisir la Cour européenne des droits de l’homme en cas d’échec dans les tribunaux britanniques. Arrêté en 2019 après s’être réfugié à l’ambassade d’Équateur, Assange encourt une peine pouvant aller jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis pour la divulgation de documents secrets.

La santé de Julian Assange, actuellement incarcéré à la prison de Belmarsh, est un motif d’inquiétude croissante pour ses proches, qui signalent une dégradation alarmante. Sa défense appréhende un risque sérieux de suicide si l’extradition se concrétise. Les défenseurs de la liberté de la presse et les critiques de la loi sur l’espionnage de 1917 appellent Joe Biden à abandonner les charges qui pèsent contre Assange depuis l’administration Trump.

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