Irrédentisme en Casamance et au Ps : Salif Sadio et Me Moussa Bocar Thiam, faux prêtres dominicaux …

Dominicale rébellion. Politique disgrâce en ce saint jour de grâce, au sortir de Pâques et dans l’antichambre du Ramadan, pour les irrédentistes Salif Sadio et Moussa Bocar Thiam.  Et pour cause, pour une parole leader, les deux leaders ont parlé nombriliste.

L’un, un des capos du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), en rébellion indépendantiste depuis 1982, au sud du pays, a dit déplorer le manque de volonté de l’État du Sénégal à respecter ses engagements. Radicalisme ? Vérité béante. Rien à signaler quoi !

L’autre, maire de Ourossogui, a claqué la porte du Parti socialiste (Ps), déplorant un autre manque, celui de concertations dans les choix des représentants du parti au Gouvernement et les ambitions bridées des cadres.  Les mêmes griefs soulevées par l’ex-maire de Dakar et et autres exclus du Ps contre Ousmane Tanor Dieng, diront d’autres.

L’un dans l’autre, les deux prises de paroles bruissent de vacuité. Car le presque quadragénaire conflit en Casamance se calme depuis 2012, dans des tractations de paix voulue de part et d’autre et la générationnelle crise socialise s’est fait idéelle dans les voix des Khalifistes. Donc que cachent ces dominicales paroles de Sadio et Thiam d’autre qu’une ambition épidermique ?

Pourquoi M. Thiam n’a-t-il pas vociféré au moment opportun ? Pourquoi atterrir chez l’ami commun, Macky Sall ? Outre l’inélégance actée à l’absence de Tanor, le fumiste projet semble horripiler Moustapha Diakhaté, ancien chef de cabinet du Président Sall qui, logique et franc, s’interdit d’accueillir tout transfuge d’un parti de la Coalition.

En déclarant que « les négociations avancent à pas lents certes, mais sûrs, vers l’indépendance de la Casamance », Sadio accuse l’Etat du Sénégal de pillage des ressources de la Casamance. Il nous en bouche un coin ! D’autant que son discours n’aura, à part avoir descendu en flammes Robert Sagna, président du Comité de réflexion pour la paix en Casamance, fait ouïr que la volonté d’un franc-tireur de s’isoler des 3/4 de ses pairs rebelles qui ont uni leurs voix dans la prêche de paix souhaitée par le peuple sénégalais de Casamance.