Les États-Unis ont fermement condamné la décision de l’Iran de suspendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). « Nous qualifions cette décision d’inacceptable car l’Iran a la possibilité de revenir sur sa décision et de choisir la voie de la paix », a déclaré la porte-parole du département d’État américain, Tammy Bruce, selon l’agence Anadolu. Des pays comme la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont également exhorté Téhéran à coopérer pleinement avec l’AIEA. Washington pointe du doigt l’accumulation par Téhéran d’uranium hautement enrichi, affirmant qu’il n’existe « aucun objectif pacifique crédible » pour justifier un tel stock. « L’Iran est le seul État sans armes nucléaires à produire de l’uranium enrichi à 60% », a souligné Tammy Bruce. Elle a rappelé les « progrès importants » réalisés sous l’administration Trump, assurant que l’Iran ne pourra pas se doter de l’arme nucléaire.
Cette déclaration intervient après l’annonce par le président iranien, Masoud Pezeshkian, de la suspension de la coopération avec l’AIEA. Selon l’agence de presse Tasnim, Masoud Pezeshkian a approuvé la loi obligeant le gouvernement à prendre cette mesure. Cette décision fait suite à une escalade des tensions entre Téhéran et l’AIEA concernant l’accès à la surveillance et la transparence, dans le contexte des récentes confrontations militaires avec Israël et les États-Unis.
Un conflit de douze jours a éclaté le 13 juin entre Israël et l’Iran, marqué par des frappes aériennes israéliennes sur des sites iraniens. L’Iran a répliqué par des tirs de missiles et de drones. Les États-Unis sont également intervenus en bombardant trois sites nucléaires iraniens. Un cessez-le-feu, annoncé par les États-Unis, est entré en vigueur le 24 juin.