Iran : Tensions avec la France suite à l’arrestation de Mahdieh Esfandiari

Iran : Tensions avec la France suite à l’arrestation de Mahdieh Esfandiari

Le gouvernement iranien a demandé des éclaircissements à la France concernant l’arrestation de Mahdieh Esfandiari, une ressortissante iranienne vivant en France depuis plusieurs années. L’information a été relayée ce lundi par la presse française, citant Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, selon Reuters.

Esfandiari, âgée de 35 ans et diplômée en langue française, réside à Lyon depuis huit ans. Son silence depuis plusieurs semaines a poussé sa famille à alerter les autorités iraniennes au début du mois de mars, rapporte Anadolu. Les autorités iraniennes affirment ne pas avoir obtenu d’informations précises de la part de la France, notamment l’accès consulaire, ce qui est qualifié de « préoccupant » par Téhéran.

Le Point précise que des échanges ont eu lieu entre Téhéran et l’ambassade de France en Iran. Des sources diplomatiques françaises, rapportées par la presse nationale, indiquent que l’Iran a été informé conformément aux obligations de la convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963. Toutefois, le gouvernement français refuse de commenter davantage une affaire judiciaire traitée par le ministère de l’Intérieur.

Ce cas s’ajoute à une série de tensions récurrentes entre l’Iran et les pays occidentaux, qui critiquent régulièrement la République islamique pour des arrestations qu’ils jugent avoir des motifs politiques. Actuellement, deux Français sont encore détenus en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai 2022 et accusés d’espionnage, des accusations que la France récuse fermement.

Dans ce contexte tendu, il est rapporté que la situation entrave toujours les relations entre Paris et Téhéran. En attendant, Mahdieh Esfandiari demeure incarcérée sans explication claire des autorités françaises, accentuant les préoccupations diplomatiques en cours. Pour plus d’informations, le public est invité à se référer à l’article original d’Anadolu.

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