Oumy Sané, une jeune femme de 24 ans résidant à Grand-Yoff, a été déférée au parquet le 5 décembre, soupçonnée d’avoir causé la mort de son nouveau-né. L’affaire a été révélée après que des médecins ont signalé des incohérences autour du décès du bébé.
Le directeur de l’hôpital Albert Royer a alerté les autorités le 25 novembre, entraînant une autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye. Le rapport médical a conclu que le bébé avait vécu après sa naissance et que son décès n’était pas dû à une cause naturelle, selon Dakaractu qui cite l’Obs. Ces éléments ont orienté l’enquête vers une possible action criminelle.
Lors de son audition, Oumy aurait expliqué avoir accouché seule et s’être sentie incapable d’assumer la responsabilité de son enfant. Elle aurait alors reconnu un geste fatal commis quelques jours après la naissance. Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame et les responsabilités.
Sa tante, chez qui elle séjournait, affirme n’avoir jamais été informée de la grossesse et dit avoir découvert la situation trop tard.
Au-delà du volet judiciaire, cette affaire met en lumière la vulnérabilité de certaines jeunes femmes confrontées à l’isolement, la peur et le manque de soutien. Les autorités appellent à renforcer la sensibilisation et l’accompagnement pour prévenir de tels drames humains.
