Il y 4 ans, jour pour jour, le Sénégal perdait un de ses illustres fils : Ousmane Tanor Dieng !

Le secrétaire général du Parti socialiste sénégalais était rappelé à Dieu un certain jour ouvrable coïncidant avec le 15 juillet de l’année 2019. C’était un malheureux lundi matin, en France.

Ousmane Tanor Dieng, âgé d’alors de 72 ans, venait ainsi de répondre à l’Appel de l’Eternel pendant que le pays avait encore plus besoin de ses services et de ses qualités d’homme d’Etat confirmé et chevronné.

Pour rappel, Tanor Dieng fut l’un des principaux opposants à Abdoulaye Wade. Il avait été plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle, avant de rallier Macky Sall, en 2012, ouvrant la voie à une crise profonde au sein de son parti.

« Le Sénégal vient de perdre un homme d’État d’une dimension exceptionnelle, un digne fils de la République dont le parcours constitue un exemple d’abnégation et un modèle d’engagement patriotique », a réagi la présidence de la République Macky Sall.

Ousmane Tanor Dieng avait été choisi par le Président Abdou Diouf pour lui succéder à la tête du PS en 1996. Il n’avait, depuis, plus lâché la barre du navire socialiste, malgré les vents parfois contraires. Opposant de toujours à Abdoulaye Wade, Ousmane Tanor Dieng n’était jamais parvenu à reconquérir la présidence, perdue par le PS avec le départ d’Abdou Diouf, en 2000. En 2007, candidat à la magistrature suprême, il n’avait obtenu que 14 % des suffrages.

À l’annonce de sa mort, les hommages et messages de condoléances n’ont pas tardé à affluer, de tous les bords de l’échiquier politique sénégalais, car Ousmane Tanor Dieng incarnait la sobriété dans le pouvoir, la rigueur dans le travail et la courtoisie dans la vie quotidienne. Sa mort est une perte immense pour le Sénégal. On pleure toujours sa disparation.

Rest in peace great Master !