Hommages millénaires, cher Maître ! (Fakha TOURE)*

Comme chaque année depuis sa disparition le 15 juillet 2019, le Parti socialiste commémore, par la prière, celui qui fut son Secrétaire Général, Ousmane Tanor DIENG.

Puisse Dieu, le Miséricordieux, accepter toutes les prières formulées!

Tanor l’homme d’Etat qui incarnait la République dans toutes ses dimensions et qu’il défendait par-dessus tout. Pour lui, il est impératif d’avoir la conscience qu’en toute circonstance, nous devons à la République, à ses valeurs et à ses institutions.

Tanor avait une parfaite maîtrise de la doctrine du socialisme démocratique en théorie et en pratique. Il l’indiquait comme la voie du progrès, de la justice sociale, de la solidarité, du développement durable et des libertés individuelles et collectives.

Tanor excellait, par ailleurs, dans l’art de la réplique appropriée sur pratiquement tous les grands sujets qui intéressent la Nation. Il avait, pour convaincre, le sens facile des grands hommes à trouver l’Equilibre et la Solution chaque fois que la situation politique et sociale devenait difficile.

Dans sa vie de tous les jours, Tanor fut une synthèse entre les générations diverses, entre le spirituel et le temporel, le religieux et le politiques, le sportif, le culturel et le coutumier.

Son sens élevé du consensus lui permettait, avec tact, doigté et habilité, de toujours rallier autour de ses orientations et mots d’ordre politique, dans une parfaite concordance des sensibilités et une totale identité de vues. Cette qualité, rare chez les hommes politiques, était pour lui, un moyen efficace de neutraliser les incompréhensions irréductibles qui, ici et là, bloquent les décisions, entravent leur exécution et ourdissent les sabotages.

Démocrate, il l’a été. En effet, Tanor nous a laissés un Parti moderne et démocratique, avec textes adaptés, des instances fonctionnelles et efficaces, un mode de prise de décision transparent, des repères idéologiques et doctrinaux, un projet de société et une voie de conquête. Cette voie tracée par Tanor ne peut être suivie que par les plus patients, les plus endurants et plus résiliants. L’école de Tanor ne connaît ni précipitation, ni prétention encore moins de chantage inutile et démarche irréfléchie.

Notre Maître nous manque terriblement mais ses idées nourrissent nos réflexions et sa très haute maîtrise de l’organisation et de la méthode guident nos actions. Son courage légendaire nous motive au quotidien et son sens élevé des responsabilités et du devoir encadre notre démarche.

Puisse Dieu, dans sa miséricorde insondable, lui Réserver le plus beau des Paradis. Amine !

À tes mille ans de vie dans nos cœurs, chers Président !

* Porte Parole du Mouvement National des Jeunesses Socialistes
Membre du Bureau Politique du PS

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