IFAN : Revivez la 1ère Guerre mondiale en Allemagne avec des prisonniers africains
L’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) a réceptionné, mardi, une collection exceptionnelle de près de 500 archives sonores de prisonniers africains de la Première Guerre mondiale, détenus en Allemagne. Cette collection unique inclut des enregistrements de Tirailleurs sénégalais qui avaient été mobilisés dans les colonies françaises entre 1914 et 1918.
Ces enregistrements sonores offrent un aperçu rare et précieux de la vie et des expériences des soldats africains capturés pendant la Grande Guerre. Ils représentent une source importante pour les chercheurs et les historiens, permettant de mieux comprendre les conditions de détention et les interactions culturelles des prisonniers africains en Allemagne.
La réception de ces archives par l’IFAN marque une étape significative dans la préservation et l’étude de l’histoire africaine. Ces documents sonores seront probablement utilisés pour approfondir les recherches sur les contributions des soldats africains aux conflits mondiaux et pour sensibiliser le public à cette partie souvent négligée de l’histoire mondiale.
L’IFAN prévoit de cataloguer et de numériser ces enregistrements pour les rendre accessibles aux chercheurs et au grand public, renforçant ainsi son rôle en tant que gardien du patrimoine culturel et historique de l’Afrique.
Une archive sonore des prisonniers africains?
On aurait bien aimé recevoir une archive sur leurs victoires, car ils ont fortement contribué à libérer la France
Dans les documentaires sur les 2 guerres, chaque partie fait plus état de ses exploits et succès, et quasi rarement de leurs « défaites »
je ne comprends toujours pas, lorsqu’on doit parler de l’Afrique, c’est souvent en négatif, comme si nous n’avons rien de valeureux, de magnifique à montrer au monde, et en général, cette présentation n’est même pas faite par nous même
notre histoire, celle de nos héros, doit être écrite par nous même
je crois que nos tirrailleurs méritent qu’on montre autre choses d’eux, fiers soldats, qui avez été contraints d’aller libérer la France