Guinée-Bissau : Umaro Sissoco Embaló avance les élections présidentielles au 23 novembre 2025

Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, a décidé d’avancer la date des élections présidentielles et législatives au 23 novembre 2025. Initialement prévues pour le 30 novembre, cette annonce intervient alors qu’une mission conjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a été expulsée de Guinée-Bissau.
Durant une réunion avec les partis politiques, tenue ce vendredi 7 mars, le président Embaló a officialisé cette nouvelle date. Cette rencontre a vu l’absence notable de deux partis majeurs : le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et l’Assemblée du Peuple Uni – Parti démocratique de Guinée-Bissau (APU-PDGB). « Nous sommes un pays souverain et nous prendrons nos décisions sans ingérence extérieure », a martelé Umaro Sissoco Embaló.
C’est dans un contexte de tension politique que cette révision du calendrier électoral intervient. Selon un communiqué de la Cédéao relayé par nos confrères de Sud Quotidien, une mission diplomatique venue à Bissau pour discuter de la situation politique et du calendrier électoral a dû quitter précipitamment le pays sur ordre du chef de l’État.
La Guinée-Bissau traverse une période de crise institutionnelle marquée par l’instabilité. Domingos Simões Pereira (DSP), figure politique au premier plan, a affirmé que le mandat d’Umaro Sissoco Embaló a expiré le 27 février 2025 et que depuis, légalement, le pouvoir devrait être dévolu au président de l’Assemblée nationale, dont la dissolution par Embaló en décembre 2023 a contribué à la confusion actuelle. Cette situation est rapportée en détail par Sud Quotidien.
Malgré un climat politique troublé, Umaro Sissoco Embaló a finalement déclaré son intention de se représenter, après avoir initialement renoncé à un nouveau mandat, contribuant ainsi à l’incertitude ambiante sur la transition à venir en Guinée-Bissau.
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Le pouvoir rend fou mais le fou ne rend pas le pouvoir disait l’autre.
Il n’a qu’à quitter le pouvoir le palais, de peur que l’irréparable ne se produise. La démocratie est entrain de mourir en Afrique de l’ouest
La prise du pouvoir par l’armée n’est qu’une de jours tout les observateurs avertis le savent. C’est a l’état du Sénégal de prendre ces responsabilités et se préparer à cette éventualité qui pourrait avoir des conséquences au sud du Sénégal. Les narcos trafiquants vont mettre beaucoup d’argent sur la table des généraux pour arriver a leurs fins
EMBALA TEL MACKY SALL ;UN APPRENTI DICTATEUR.
Il fait comme les autres,la démocratie est entrain de mourir en Afrique de l’ouest. Le Gambien fait la même chose. Le Togolais veut rejoindre les putschistes de l’A E S pour rester éternellement au pouvoir comme son défunt père. Pauvre Afrique !