Ce vendredi, lors du TRT World Forum à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Israël de chercher des prétextes pour rompre le cessez-le-feu et relancer ses opérations à Gaza. Selon des propos rapportés par l’agence Anadolu, il a affirmé que le Hamas, de son côté, respectait scrupuleusement l’accord en vigueur.
Dans son intervention, le chef de l’État turc a mis en avant ce qu’il a qualifié de « terrible bilan d’Israël en matière de respect de ses promesses ». Il a décrit une situation où presque aucun bâtiment n’est intact à Gaza, citant des bombardements sur des écoles, des églises, des mosquées et des hôpitaux. Recep Tayyip Erdogan a également rappelé qu’Israël dispose d’armes nucléaires et de la capacité de frapper l’enclave palestinienne.
Le président turc a également dénoncé l’utilisation de la faim comme une « arme mortelle », particulièrement contre les enfants. Il a ajouté que « contre la machine de propagande israélienne fondée sur le mensonge, 270 journalistes qui (…) montraient la vérité sur le terrain ont été tués ».
Ces déclarations s’inscrivent dans une position constante de la Turquie, qui avait déjà qualifié Israël de « menace pour la paix » et dénoncé une « politique de génocide ». Le président Erdogan a critiqué les institutions internationales pour leur incapacité à empêcher « les massacres, le génocide et la mort d’enfants ». Selon nos informations, de précédentes violations du cessez-le-feu avaient déjà été signalées, entraînant la mort de nombreux civils, y compris des enfants.
Par ailleurs, le dirigeant turc a évoqué le conflit entre la Russie et l’Ukraine, assurant qu’un « terrain d’entente sera bientôt trouvé ». Il a également « condamné fermement » les atrocités commises contre les civils à El-Fasher, au Soudan.

 

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