Cinq journalistes palestiniens ont été tués lors d’un bombardement israélien sur l’hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza. L’attaque, survenue récemment, a également coûté la vie à des membres du personnel médical, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le syndicat des journalistes de BFMTV a fermement condamné ces décès.
L’attaque contre l’hôpital Nasser
L’armée israélienne a mené plusieurs frappes successives contre l’hôpital Nasser à Khan Younès. Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté un total de 20 morts, dont cinq journalistes et cinq membres du personnel médical. Une enquête a été ouverte par l’armée israélienne.
Les journalistes victimes du bombardement
Parmi les journalistes décédés figurent Muhammed Selame de l’agence turque İHA, Hüsam el-Misri, correspondant de Reuters, Meryem Ebu Dekka, collaboratrice de l’agence américaine AP, ainsi qu’Ahmed Ebu Aziz et Muaz Ebu Taha. Le syndicat des journalistes de BFMTV a dénoncé ces pertes, les qualifiant d’attaque contre la liberté de la presse.
Condamnation du syndicat des journalistes de BFMTV
Dans un communiqué, le syndicat des journalistes de BFMTV a accusé l’armée israélienne d’être responsable de la mort de ces cinq journalistes. Ils ont exprimé leur indignation et leur condamnation face à ce qu’ils considèrent comme une tentative de réduire au silence les Palestiniens. Le syndicat a également rappelé le lourd tribut payé par les journalistes palestiniens depuis le début du conflit en octobre 2023, mentionnant la mort de 244 journalistes tués par l’armée israélienne depuis cette date.
