Ce mercredi, une série d’attaques de l’armée israélienne a frappé la bande de Gaza, causant la mort d’au moins 50 Palestiniens, selon des sources hospitalières et des témoins. L’armée israélienne a ciblé des maisons, des tentes de civils et des groupes en attente d’aide humanitaire dans plusieurs zones de l’enclave.
À Gaza, 37 victimes ont été dénombrées : 23 corps ont été transportés à l’hôpital Al-Shifa, 7 à l’hôpital Al-Ahli et 2 à l’hôpital Al-Quds. D’autres régions, comme le camp de réfugiés de Nusayrat et Khan Younès, ont également été touchées, avec respectivement 3 et 10 corps transférés vers les hôpitaux Al-Awda et Nasser.
Une attaque à la bombe dans le camp de réfugiés de Shati, à l’ouest de Gaza, a entraîné la mort de 5 personnes et fait de nombreux blessés, certains étant encore piégés sous les décombres. Les frappes, combinant bombardements aériens et tirs d’artillerie, ont visé des habitations et des immeubles, causant d’importantes destructions.
Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes, d’après les témoignages recueillis. Ces violences surviennent dans un contexte de tensions persistantes dans la région, où les populations civiles continuent de subir de lourdes pertes. Des frappes précédentes avaient déjà causé de nombreuses victimes et une situation humanitaire critique. L’offensive israélienne à Gaza, en cours depuis octobre 2023, a causé la mort de près de 65 000 Palestiniens, selon l’agence Anadolu. Ces nouvelles frappes interviennent après d’autres attaques condamnées par la communauté internationale.