Trente-trois Palestiniens, dont vingt-huit résidents de Gaza, ont péri lors de frappes aériennes et de tirs d’artillerie israéliens dans la bande de Gaza.
Selon l’agence de presse officielle palestinienne WAFA, les quartiers est, sud et nord-ouest de Gaza ont été la cible de tirs d’artillerie intensifs, et de nombreux drones ont été observés survolant la ville. Vingt personnes, dont des enfants, ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’une attaque israélienne visant des entrepôts municipaux de Gaza, servant de refuge à des personnes déplacées dans le marché de Firas, d’après des sources hospitalières.
Cinq membres de la famille el-Hams ont trouvé la mort dans le bombardement de leur maison dans le quartier de Sabra, au sud de la ville. Deux femmes ont également été tuées lors du bombardement d’un appartement situé rue Sahabe, dans le centre-ville. Une autre personne a péri dans une attaque de drone rue Omar el-Mouhtar. De nombreux Palestiniens ont été blessés lors de ces attaques. Cinq autres décès sont à déplorer suite au bombardement du camp de réfugiés de Nusayrat, dans le centre de la bande de Gaza.
Plusieurs pays arabes ont appelé à la cessation immédiate de ce qu’ils qualifient de « guerre génocidaire » menée par Israël dans la bande de Gaza lors d’une session publique du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation au Moyen-Orient. Cette situation, qui perdure depuis près de deux ans, a été décrite comme l’un des chapitres les plus sombres de la tragédie de Gaza. Le prince héritier du Koweït, Sheikh Sabah Khaled al-Hamad al-Sabah, s’exprimant au nom des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a dressé un tableau alarmant des conditions de vie des Palestiniens. Il a évoqué le blocus « étouffant et injuste », la destruction à grande échelle et la perte de plus de 65 000 civils, majoritairement des femmes et des enfants. « Selon l’agence Anadolu, un décret royal imposant un embargo total sur les armes à destination d’Israël a été approuvé », a déclaré le ministre espagnol Carlos Cuerpo lors d’une conférence de presse. Plusieurs pays, dont le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Algérie, ont également appelé à la fin de l’oppression du peuple palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations Unies.
