Gambie : la lutte antidrogue menée par la DLEAG se renforce sous l’ère Demba Ceesay

En Gambie, l’Agence de lutte contre la drogue (DLEAG), dirigée par Demba Ceesay, intensifie ses actions contre le trafic de drogue. Depuis sa nomination il y a huit mois, Ceesay a mis l’accent sur le renforcement des lois et sur la sensibilisation communautaire pour améliorer l’efficacité de la lutte antidrogue.

Sous l’impulsion de la DLEAG, la Gambie a intégré d’importantes conventions internationales, telles que la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, la Convention sur les substances psychotropes de 1971 et la Convention de 1988 des Nations Unies contre le trafic de drogue. Ceesay affirme que ce cadre juridique renforcé permet de « mieux encadrer les poursuites et de renforcer la coopération avec les partenaires internationaux », rapportent nos confrères de Sud Quotidien.

L’opération Bonto de 2010 demeure l’une des interventions majeures de l’agence, marquée par la saisie de plus de deux tonnes de cocaïne dans un complexe industriel à Bonto. Ce succès a mis en lumière l’implication géostratégique de la Gambie dans les routes du narcotrafic transatlantique, faisant d’elle un pivot pour les cartels sud-américains.

Demba Ceesay souligne la poursuite tenace de la lutte avec de « saisies majeures » ces dernières années, tout en reconnaissant la capacité d’adaptation des trafiquants criminels. Il relève également l’importance de la collaboration internationale, autre aspect essentiel mentionné par nos confrères de Sud Quotidien.

Pour mieux impliquer la population, l’agence a élargi ses efforts de sensibilisation publique. « Nous voulons amener la lutte jusque dans les foyers », déclare Ceesay. La coopération citoyenne s’accroît, de nombreux résidents signalant volontairement les comportements suspects.

Malgré les progrès, la DLEAG se heurte à des obstacles tels que des attaques violentes contre ses agents et un manque de ressources financières et logistiques. Ceesay appelle à une approche intégrée, soulignant que la répression seule ne suffit pas. Pour lui, il est crucial de mobiliser les communautés, les écoles et les leaders d’opinion pour lutter efficacement contre la prolifération des stupéfiants.